Les enquêteurs engagés sur l'affaire de la mort du petit Émile travaillent sur un ADN étranger à la famille, retrouvé sur les vêtements de l’enfant.
Philippe Poutou est un homme d’action et de terrain. L’ancien candidat du NPA aux dernières élections présidentielles s’est rendu à Bordeaux ce mercredi, où il avait rendez-vous avec d’autres syndicalistes au supermarché Leclerc du quartier des Chartrons, pour protester contre le licenciement de deux employés. Mais la manifestation a dégénéré quand ils ont voulu s’introduire dans le magasin. Stoppé par les vigiles, Philippe Poutou a reçu des coups.« J’ai eu un coup au visage »« Nous avons mené une action de solidarité avec deux salariés Leclerc licenciés » a-t-il expliqué à l’AFP. D’abord rassemblés devant le supermarché où ils distribuaient des tracts, la cinquantaine de militants a ensuite voulu entrer dans le magasin pour expliquer la situation aux clients. Cinq vigiles leur ont alors barré la route. « J’ai eu un coup au visage et il y en a un qui m’a jeté à terre, mais je m’en sors bien » a estimé Philippe Poutou. Des licenciements contestésLa direction du magasin s’est refusée à tout commentaire, mais a indiqué à l’AFP qu’une plainte visant la CGT allait être déposée, sans plus de précisions. Philippe Poutou, lui, a fait savoir que le syndicat entendait protester contre le licenciement d’une employée de 62 ans, remerciée pour ne pas avoir atteint ses objectifs et avoir « mangé une fraise » aux rayons fruits et légumes, et celui d’un employé d’une quarantaine d’années, à qui il était reproché d’avoir « mal parlé d’un supérieur hiérarchique » avec un autre salarié.