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Un confinement qui ne porte pas son nom ? Le gouvernement multiplie les annonces depuis le début du mois de décembre, face à une cinquième vague du Covid-19 qui a fait exploser les cas juste avant les fêtes de fin d'année. Alors que certains redoutaient le retour du couvre-feu ou du confinement, ce n'est pas la stratégie choisie par Emmanuel Macron et Jean Castex. En effet, le président de la République et le Premier ministre misent avant tout sur la vaccination, premières injections comme dose de rappel, en accentuant la pression sur ceux qui n'ont toujours pas franchi le cap.
Après avoir levé la gratuité des tests PCR et antigéniques, puis avoir limité leur durée, le gouvernement souhaite désormais transformer le pass sanitaire en pass vaccinal. Jean Castex a ainsi expliqué vendredi 17 décembre que l'accès à certains établissements et de nombreuses activités serait conditionné à un schéma vaccinal complet. Plus question donc de se faire tester pour pouvoir dîner au restaurant, par exemple.
Ces annonces ont fait beaucoup réagir dans les heures qui ont suivi, à la fois du côté des politiques comme de celui des scientifiques. Le professeur Alain Fischer, président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, a approuvé ce choix, expliquant sur France Inter : "Il faut essayer tous les moyens raisonnables pour pousser à la vaccination, dont fait partie la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal". Selon lui, une simple obligation vaccinale n'aurait pas suffi, car le système du pass va beaucoup plus loin.
Auprès de la radio, il a précisé : "Il permet de délivrer un message aux personnes en leur disant qu'on ne peut pas avoir une activité sociale sans être vacciné parce que l'on risque de se contaminer et de contaminer les autres. C'est une forme de semi-confinement des personnes qui ne sont pas vaccinées".
À quoi ce "semi-confinement" pourra-t-il ressembler si le projet de loi voulu par le gouvernement est mis en place au mois de janvier 2022 ? Découvrez, dans le diaporama ci-dessous, tous les lieux qui pourraient être soumis au pass vaccinal dans les prochaines semaines... Et donc interdits d'accès à ceux qui n'ont pas eu leurs injections.
Déjà soumis au pass sanitaire, les théâtres devraient exiger le pass vaccinal pour les personnes souhaitant s'y rendre, si le projet de loi est adopté.
Parmi les lieux qui pourraient être concernés par le pass vaccinal se trouvent aussi les salles de cinéma.
Sans surprise, les bars devraient aussi exiger le pass vaccinal aux clients, si le projet de loi est adopté. Ces établissements sont déjà soumis au pass sanitaire depuis cet été.
Tout comme les bars, les restaurants devraient aussi figurer sur la liste des lieux exigeant le pass vaccinal, si ce dernier remplace le pass sanitaire au début de l'année 2022.
Selon les informations de Ouest-France, les lieux de loisirs devraient également exiger le pass vaccinal. C'est notamment le cas de certaines remontées mécaniques dans des stations de sports d'hiver.
Le pass sanitaire est d'ores et déjà exigé pour les longs trajets en avion. Le pass vaccinal devrait donc être nécessaire pour voyager dans les airs.
C'est la même chose pour les longs trajets en train. Le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari a expliqué sur LCI : "Le principe qui a été évoqué par le Premier ministre, c'est que les trains qui sont aujourd'hui soumis au pass sanitaire seront demain, après le débat parlementaire, soumis au pass vaccinal".
Même chose pour les longs trajets en car, déjà soumis au pass sanitaire. Si le pass vaccinal entre en vigueur, il ne sera pas demandé pour les trajets de la vie quotidienne dans les transports en commun : bus, métro RER, Transilien, TER etc.
Le pass sanitaire est d'ores et déjà contrôlé dans les hôpitaux et le pass vaccinal pourrait donc l'être aussi s'il le remplace dans les prochaines semaines.