
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faibli donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
"Si on ne lève pas certaines mesures maintenant, quand le pourra-t-on ?", s'interroge l'épidémiologiste Antoine Flahaut dans les colonnes de L'Obs. Ces derniers jours, le gouvernement français a fait un certain nombre d'annonces concernant l'assouplissement des restrictions sanitaires. Le port du masque, par exemple, n'est plus obligatoire dans les écoles primaires des départements où le Covid-19 circule le moins.
Dans ces mêmes territoires, les jauges devraient être supprimées dans certains établissements recevant du public, comme les salles de concert ou encore les discothèques. Et pour cause : nous constatons, depuis plusieurs semaines, une amélioration notable de la situation sanitaire. D'après l'Agence nationale de santé publique, moins de 6 000 nouveaux cas et 63 décès ont été enregistrés le jeudi 24 septembre 2021.
Toutefois, l'exécutif a renoncé à lever le pass sanitaire dans les départements les moins touchés par le virus. D'après Antoine Flahaut, le dispositif permet de ralentir la circulation de l'épidémie : "Le pass sanitaire a déjà remporté deux paris : il a stimulé la couverture vaccinale et endigué la vague estivale. Il pourrait en gagner un troisième : éviter de nouveaux confinements", explique-t-il.
Toutefois, les circonstances actuelles auraient pu se prêter à un allègement du pass sanitaire dans certaines zones, selon l'épidémiologiste. "Je pense qu’on aurait pu lever le pass sanitaire dans certaines régions, tout en se tenant prêt à l’utiliser de nouveau en cas de dégradation", poursuit-il. Votre région était-elle en bonne posture pour dire adieu au précieux laissez-passer ? Taux d'incidence, reproduction du virus... Dans notre diaporama, découvrez l'état des lieux sanitaires, région par région.
En Île-de-France, le taux d'incidence s'élève à 83 personnes testées positives pour 100 000 habitants, ce qui est plus élevé que le seuil d'alerte défini par le gouvernement. La tension hospitalière est de 32%, et le taux de reproduction est de 0,8, ce qui signifie que l'épidémie régresse tout de même dans la région.
Dans les Hauts-de-France, tous les indicateurs sont au vert. Le taux d'incidence s'élève à 32 personnes testées positives pour 100 000 habitants, ce qui est inférieur au seuil d'alerte défini par le gouvernement. La tension hospitalière est de 15%, et le taux de reproduction est de 0,68, ce qui signifie que l'épidémie régresse dans la région.
Dans les Pays-de-la-Loire, tous les indicateurs sont au vert. Le taux d'incidence s'élève à 43 personnes testées positives pour 100 000 habitants, ce qui est inférieur au seuil d'alerte défini par le gouvernement. La tension hospitalière est de 13%, et le taux de reproduction est de 0,71, ce qui signifie que l'épidémie régresse dans la région.
En Provence-Alpes-Côte d'Azur, le taux d'incidence s'élève à 139 personnes testées positives pour 100 000 habitants, ce qui est bien plus élevé que le seuil d'alerte défini par le gouvernement. La tension hospitalière est de 61%, ce qui est également préoccupant. Enfin, le taux de reproduction du virus est de 0,67, ce qui signifie que l'épidémie régresse tout de même dans la région.
En Auvergne-Rhône-Alpes, le taux d'incidence s'élève à 62 personnes testées positives pour 100 000 habitants, ce qui est plus élevé que le seuil d'alerte défini par le gouvernement. La tension hospitalière est de 25%, et le taux de reproduction du virus est de 0,71, ce qui signifie que l'épidémie régresse tout de même dans la région.
Dans le Grand Est, le taux d'incidence s'élève à 63 personnes testées positives pour 100 000 habitants, ce qui est plus élevé que le seuil d'alerte défini par le gouvernement. La tension hospitalière est de 19%, et le taux de reproduction du virus est de 0,79, ce qui signifie que l'épidémie régresse tout de même dans la région.
En Bretagne, tous les indicateurs sont au vert. Le taux d'incidence s'élève à 48 personnes testées positives pour 100 000 habitants, ce qui est inférieur au seuil d'alerte défini par le gouvernement. La tension hospitalière est de 19%, et le taux de reproduction est de 0,78, ce qui signifie que l'épidémie régresse dans la région.
Dans le Centre-Val de Loire, tous les indicateurs sont au vert. Le taux d'incidence s'élève à 50 personnes testées positives pour 100 000 habitants, ce qui est le seuil d'alerte défini par le gouvernement. La tension hospitalière est de 23%, et le taux de reproduction est de 0,79, ce qui signifie que l'épidémie régresse dans la région.
En Nouvelle-Aquitaine, tous les indicateurs sont au vert. Le taux d'incidence s'élève à 46 personnes testées positives pour 100 000 habitants, ce qui est inférieur au seuil d'alerte défini par le gouvernement. La tension hospitalière est de 22%, et le taux de reproduction est de 0,76, ce qui signifie que l'épidémie régresse dans la région.
En Bourgogne-Franche-Comté, tous les indicateurs sont au vert. Le taux d'incidence s'élève à 42 personnes testées positives pour 100 000 habitants, ce qui est inférieur au seuil d'alerte défini par le gouvernement. La tension hospitalière est de 15%, et le taux de reproduction est de 0,72, ce qui signifie que l'épidémie régresse dans la région.
En Occitanie, le taux d'incidence s'élève à 61 personnes testées positives pour 100 000 habitants, ce qui est plus élevé que le seuil d'alerte défini par le gouvernement. La tension hospitalière est de 40%, et le taux de reproduction du virus est de 0,62, ce qui signifie que l'épidémie régresse tout de même dans la région.
En Normandie, tous les indicateurs sont au vert. Le taux d'incidence s'élève à 46 personnes testées positives pour 100 000 habitants, ce qui est inférieur au seuil d'alerte défini par le gouvernement. La tension hospitalière est de 22, et le taux de reproduction est de 0,76, ce qui signifie que l'épidémie régresse dans la région.
En Corse, le taux d'incidence s'élève à 69 personnes testées positives pour 100 000 habitants, ce qui est plus élevé que le seuil d'alerte défini par le gouvernement. La tension hospitalière est de 44%, ce qui est également préoccupant. Enfin, le taux de reproduction du virus est de 0,72, ce qui signifie que l'épidémie régresse tout de même dans la région.