Pass sanitaire : attention à ne pas passer "sur liste noire" !Istock
Vous l'ignorez peut-être, mais il existe une liste noire des pass sanitaire. Les documents concernés sont malheureusement inutilisables. Voilà comment ne pas tomber dedans.

Qui ne connaît pas le pass sanitaire ? Depuis de longues semaines, déjà, il est exigé de quiconque souhaite se rendre au cinéma ou assister à une pièce de théâtre. Lundi 9 août 2021, son champ d’action était considérablement étendu ; tant et si bien qu’il est désormais devenu indispensable pour prendre un verre en terrasse d’un restaurant, voyager en train ou via les transports longs et même, à certains égards, passer par la case hôpital. Ce précieux sésame, dont le seul principe a motivé d’importantes vagues contestataires en France, peut heureusement s’obtenir de plusieurs façons. Il n’est pas (toujours) nécessaire de passer par le vaccin.

A l’injection des sérums évoqués, d’aucuns peuvent aussi préférer la réalisation (régulière) de tests PCR ou antigéniques. Si ceux-ci s'avèrent négatifs et datent de moins de 72 heures, ils font office de pass sanitaire au même titre qu’un parcours vaccinal complet. En outre, un certificat de rétablissement vieux de moins de 6 mois peut aussi être utilisé. 

Hélas, tous les pass sanitaires ne sauraient être valides.

Pass sanitaire : c’est quoi cette histoire de “liste noire” ?

Comme l’expliquait récemment le secrétaire d’Etat au Numérique, Cédric O, certains pass sanitaires peuvent finir en “liste noire”. Si c’est le cas, ils ne seront plus considérés comme valables lorsqu'ils seront présentés aux autorités. Ce type de scénario ne devrait pas être courant, puisqu’il concerne uniquement les documents “abusivement utilisés”... C’est-à-dire fraudés, informe le portail Actu.fr.

N’utilisez pas le pass de vos proches si vous ne souhaitez pas prendre le risque de le faire invalider. Vous éviteriez aussi, en outre, de vous exposer à de lourdes amendes : 135 euros pour présence sur un lieu exigeant le pass sanitaire et 750 euros - 1 500 euros en cas de récidive dans les 15 jours, 3 750 euros et six mois de prison ferme en cas de troisième récidive dans le mois - pour fraude. De quoi décourager les plus aventureux...