François Hollande et Julie Gayet victimes d’un cambriolage : le détail qui a fait basculer l’enquête

Malgré un dispositif de protection théoriquement infaillible, l'ancien chef de l'État et l'actrice Julie Gayet n'ont pas échappé à la mésaventure que redoutent tous les Français. Leur domicile du 20e arrondissement de Paris a été visité, mais la réactivité des forces de l'ordre, aidée par une technologie de pointe, a permis un dénouement quasi immédiat. Planet fait le point sur cette affaire qui mêle sécurité d'État et cyber-surveillance.

Un butin retrouvé et des suspects écroués

L'intrusion a eu lieu le 22 novembre 2025. Selon les premiers éléments de l'enquête, les cambrioleurs ont profité d'une faille pour s'introduire dans l'appartement et dérober des effets personnels, notamment une montre de collection et une tablette numérique. Si l'entourage de François Hollande assure qu'il y a eu « peu de conséquences grâce à l'intervention des policiers », l'événement a suffi à déclencher une procédure judiciaire accélérée.

Le Parquet de Paris a confirmé une arrestation rapide après un cambriolage à Paris, survenue dès le 26 novembre, soit moins d'une semaine après les faits. Les deux suspects, nés en Algérie en 1994 et 1995, ont été mis en examen pour vol en bande organisée et placés en détention provisoire le 28 novembre. Une perquisition a permis de retrouver la montre dérobée, restituée depuis à son propriétaire.

L'IMSI-catcher : l'espion numérique au cœur de l'enquête

Ce qui distingue ce fait divers d'un cambriolage classique, c'est la rapidité fulgurante de l'identification des auteurs. Selon des informations rapportées par Closer, c'est un « détail de taille qui a fait la différence pour interpeller les intrus » : l'usage d'un outil technologique redoutable.

Les enquêteurs ont eu recours à un IMSI-catcher. Ce dispositif de surveillance simule une fausse antenne-relais pour tromper les téléphones mobiles environnants. En s'y connectant automatiquement, les appareils des suspects livrent leur identité technique (le numéro IMSI) et leur localisation précise. Cette technique est strictement encadrée : la loi du 3 juin 2016 valide l'utilisation de l'IMSI-catcher par la police en France uniquement pour les crimes et délits graves, comme le vol en bande organisée.

L'ironie de la situation réside dans le contexte sécuritaire. Toujours selon la presse, notamment Le Canard Enchaîné, la surveillance statique devant le domicile avait été levée en octobre à la demande du voisinage, incommodé par le bruit du moteur des véhicules de police. Le dispositif avait été repensé pour une surveillance « à distance », ce qui, couplé à une probable négligence (une porte ou un portail mal verrouillé), a laissé le champ libre aux malfaiteurs.

Sécuriser son logement : les failles à éviter

Cette affaire démontre que même les lieux les plus protégés ne sont pas à l'abri d'une erreur humaine. L'enquête pour vol en bande organisée chez François Hollande souligne une réalité : les cambrioleurs, qu'ils soient opportunistes ou professionnels, exploitent la moindre faiblesse. Pour votre propre sécurité, il est impératif de verrouiller systématiquement tous les accès, même pour une absence de courte durée ou si vous vous trouvez dans une autre pièce.

De plus, l'usage de l'IMSI-catcher pour la géolocalisation d'un téléphone en enquête rappelle l'importance de vos objets connectés. Si vous êtes victime d'un vol, la présence d'une tablette ou d'un smartphone parmi le butin peut devenir votre meilleur atout. Pensez à toujours activer les options de localisation à distance (« Localiser mon iPhone » ou équivalent Android), qui peuvent, comme pour l'ancien président, accélérer grandement le travail des forces de l'ordre pour assurer votre sécurité de domicile après le cambriolage d'une célébrité ou d'un particulier.