
Véritable féru de journalisme politique, il en a fait son métier pour de nombreux médias. Jean Pierre Elkabbach est décédé ce mardi à l’âge de 86 ans. Retour sur ses interviews politiques qui ont marqué...
Pour détruire le virus, faut-il mettre son masque au congélateur ? C'est là l'interrogation qui trotte dans la tête de certains lecteurs du Parisien, qui sont allés jusqu'à contacter leur journal pour obtenir une réponse. Aussi qu'en est-il ? Alors que le recours aux masques artisanaux, dit alternatifs, est recommandé, une telle pratique peut-elle s'avérer pertinente ?
Sans surprise, procéder de la sorte ne permet pas de se prémunir du coronavirus Covid-19. En vérité, résume le quotidien régional, c'est même tout l'inverse : un passage du masque au congélateur peut contribuer à garder le virus en vie. "La congélation ne détruit pas le virus, c'est même le mode de conservation en laboratoire", rappelle le médecin Bruno Grandbastien, président de la Société française d'hygiène hospitalière.
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Pire encore, peut-être, en tentant de conserver votre masque de protection, vous risquez au contraire de l’abîmer. "Il y a toujours des microgouttelettes d'eau et de l'humidité à l'intérieur", rappelle d'entrée jeu Stéphane Gayet, infectiologue et de médecin des hôpitaux exerçant au CHU de Strasbourg (Bas-Rhin, Grand Est) pour qui cela relève de la "très mauvaise idée".
"Si vous le mettez au congélateur, ses fibres vont être abîmées par les cristaux de glace qui se formeront", reprend-t-il, aux micros du Parisien. Une réalité qui concerne aussi bien les masques chirurgicaux que ceux fait-main, à la maison.
Plutôt que de les mettre à refroidir, il font donc en changer régulièrement. S'il est en tissu, un masque peut cependant être nettoyé à bonne température pour être ensuite réutilisé.
De l'avis même de l'Association française de normalisation (AFNOR), un filtre à café jouit d'une "bonne capacité filtrante", parce qu'il est "non tissé et avec des fibres agglomérées entre elles". Théoriquement, donc, il laisse passer moins de particules qu'un masque en tissu.
Pour autant, il ne s'agit pas d'une alternative décente, alerte Stéphane Gayet dans les colonnes du Parisien. Le filtre est en effet trop fin pour être efficace. Il risque donc de se déchirer. "Ces types de filtres ne répondent pas à l'exigence en termes d'innocuité de l'air inhalé", avertit d'ailleurs l'AFNOR. Sans oublier qu'ils pourraient d'ailleurs libérer dans l'air des substances toxiques...
Si anodin que cela puisse paraître, le port du masque à proprement parler n'est pas nécessairement simple. Pour prendre le moins de risque possible, rapporte Business Insider, il importe de respecter certaines étapes.
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