AFP
Au gré des nombreuses apparitions médiatiques d'Emmanuel Macron, des psychanalystes ont analysé sa personnalité. Leur estimation, à certains égards, à de quoi inquiéter....

Un psychanalyste révèle la "faille narcissique" d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron, narcissique ? Le psychanalyste Michel Schneider aurait détecté une "faille" de ce type-là chez le président de la République. Dans un essai publié au Journal du Dimanche, l'auteur de Big Mother, psychopathologie de la vie politique (éd. Odile Jacob) livre une analyse sévère de la personnalité du président de la République. Son texte, publié samedi dernier, a été rédigé en vue de l'allocution d'Emmanuel Macron initialement prévue ce lundi 15 avril.

"Apparemment mal aimé dans sa famille, il a souffert d'un rejet de la part de la bonne société locale (à Amiens) en raison de sa liaison scandaleuse avec celle qui est devenue sa femme", révèle le spécialiste.

Selon lui, "ce besoin absolu de séduire par la parole et cet appel répété à la reconnaissance par l'autre révèlent, sinon une faille narcissique, du moins une fragilité.".

En outre, le grand débat national serait une façon pour le président de se faire entendre par la population, et non une approche lui permettant d'écouter les citoyens, estime le psychanalyste. "Une sorte de psychanalyste qui dirait à son patient 'je vous écoute' en pensant 'écoutez-moi'", écrit le professionnel.

Emmanuel Macron : le chef de l'Etat voudrait-il l'affection des Français ?

Plus qu'une unique réponse électorale, les solutions que le chef de l'Etat entendrait proposer aux Français viseraient d'ailleurs à regagner leur affection, sur le plan humain, explique Michel Schneider. Et pour cause ! Emmanuel Macron aurait très mal vécu la détestation dont il a fait l'objet, assure le praticien. "Mais qui aime être haï ?", nuance cependant le spécialiste.

"Je ne crois pas que les Français attendent que je les aime et je n'attends pas d'eux qu'ils m'aiment", avait pourtant déclaré le président au début du mouvement des "gilets jaunes", ce que le psychanalyste ne manque pas de rappeler.

Soucieux d'être perçu comme le "meilleur élève de la classe politique", Emmanuel Macron repasserait sans arrêt le grand oral de l'ENA selon Michel Schneider. Toutefois, "monopoliser la parole pendant quatre-vingt-douze heures n'est pas un signe de force mais de faiblesse", assène le psychanalyste.

Vidéo : Emmanuel Macron : ce record qu'il ne voudrait pas détenir