SociétéArnaques : ces prénoms qui attirent les escrocs
Votre prénom est-il celui que préfèrent les arnaqueurs ? Une nouvelle escroquerie illustre en effet leur attrait pour certains noms plutôt que d’autres… Explications.
IllustrationIstockINTERVIEW. Les toiletteurs ont rouvert leur salon le 11 mai et appliquent désormais de nouvelles règles. Comment se passe le rendez-vous, pour vous comme pour vos animaux ?
Eux aussi ont été confinés avec leurs maîtres. Après huit semaines, nos animaux domestiques, particulièrement les chiens, peuvent enfin retourner chez le toiletteur. La majorité des professionnels de l’Hexagone ont rouvert leurs portes lundi 11 mai, mais avec des conditions très strictes. Une reprise de leur activité qu’ils attendaient avec impatience, explique à Planet Anne-Marie Le Roueil, présidente du Syndicat national des professions du chien et du chat (SNPCC).
Toiletteurs : "Des collègues ont peur de reprendre"
Le confinement a été "très compliqué" pour ces professionnels car "c’était difficile de mettre en place des systèmes parallèles, pour essayer de continuer à travailler". Pour elle, une chose est sûre, "tous les toiletteurs vont perdre 100% de leurs chiffres d’affaires", ce qui se calcule en "millions d’euros". "On a tous de petites entreprises, on ne peut pas être mis au chômage partiel", rappelle Anne-Marie Le Roueil, ajoutant : "Quand on dit qu’il n’y a pas de chiffre d’affaires, c’est que nos collègues n’ont pas eu de salaire quand ils étaient fermés".
Désormais, ils veulent et doivent reprendre, mais dans quelles conditions ? "Des collègues ont peur de reprendre", assure d’emblée la présidente du SNPCC, seulement, "ils n’ont pas le choix". Pour les accompagner au mieux, le syndicat a développé un guide, qui doit être publié cette semaine. L’objectif : rassurez les professionnels qui s’inquiètent et leur donner toutes les clefs pour un déconfinement réussi. Que va-t-il se passer pour les clients et pour les animaux ? Comment les toiletteurs se sont-ils adaptés à la situation sanitaire ? Explications.
Toiletteurs : des prestations "uniquement sur rendez-vous"
Depuis le 11 mai, les prestations chez le toiletteur se font "uniquement sur rendez-vous", explique Anne-Marie Le Roueil, mais "tous les soins peuvent être faits". La plupart de ces professionnels ont élargi leur amplitude horaire : certains commencent à 7h30 pour terminer à 20 heures, souvent six à sept jours par semaine. "Les toiletteurs vont prendre plus de clients en même temps", précise la présidente du SNPCC, "pour essayer de revenir à un chiffre d’affaires normal ,car celui qui est passé ne pourra pas être rattrapé". Comme pour les coiffeurs, le coût des prestations va augmenter pour les clients des toiletteurs, "de deux ou trois euros", selon Anne-Marie Le Roueil. L’objectif n’est évidemment pas de faire de la marge, il s’agit d’une répercussion de ce qu’elle appelle le "coût Covid", lié aux différentes mesures de sécurité. Quelles sont-elles chez le toiletteur ?
Toiletteurs : les mesures de sécurité mises en place
Comme l’ensemble des commerçants français, les toiletteurs se sont adaptés pour la réouverture de leurs entreprises. Désormais, ils portent des masques, des visières et mettent du gel hydroalcoolique à disposition des clients. Anne-Marie Le Roueil évoque également des "séparations en plexiglas" pour bien délimiter les différentes zones et ainsi éviter au maximum les contacts. "On a carrément retiré nos rangées de vente additionnelle, les laisses, les colliers, les accessoires, afin de gagner un peu de place", ajoute-t-elle auprès de Planet.
Les clients peuvent toujours entrer dans les salons, mais comment cela se passe-t-il pour les animaux ? "Dès qu’on a les chiens, on les met dans la baignoire, les lave et on les shampouine", explique la présidente du SNPCC. Elle insiste surtout sur le civisme des clients, essentiel à la réussite de ce déconfinement : "On a développé des affichages, qu’on a diffusé à tout le monde. Ils disent : ‘Si vous avez été en contact Covid dites-le-nous, ça va demander des précautions supplémentaires’". "Ce n'est pas une honte d'avoir été malade, bien au contraire, ça prouve qu'on y a survécu", conclut Anne-Marie Le Roueil.
