Crash d’un avion Air India : le siège 11A du rescapé est-il plus sûr ?

Publié par Anouk Dufresne
le 13/06/2025
le
3 minutes
empty air plane seats blue sky and clouds in the window airplane interior
Seul survivant d’un crash aérien dévastateur, un homme s’est extirpé de la carcasse du Boeing grâce à sa place, située juste derrière une issue de secours. Hasard ou élément clé ?

Alors que le monde reste sous le choc après le terrible accident du vol Air India reliant Londres à Ahmedabad, une question agite les réseaux sociaux : le siège occupé par le seul survivant, le 11A, était-il plus sûr que les autres ? Derrière cette interrogation, le besoin de comprendre l’incompréhensible. Et, peut-être, de mieux choisir sa place lors d’un prochain vol…

La catastrophe du crash Air India

Le 11 juin 2025, un Boeing 787-8 d’Air India s’écrase quelques minutes avant son atterrissage à Ahmedabad, en Inde. L’appareil, en provenance de Londres Heathrow, transportait 230 passagers et 12 membres d’équipage. À 5h42 heure locale, le vol AI188 perd le contact avec la tour de contrôle. L’avion percute de plein fouet un bâtiment du campus médical Vallabhbhai Patel, provoquant une explosion suivie d’un incendie. Le bilan est effroyable : 241 personnes à bord décèdent sur le coup. Au sol, une vingtaine de victimes s’ajoutent au drame. Mais dans cet enfer, un miracle : un seul passager survivant.

Qui est le seul survivant du crash ?

Il s’appelle Ramesh Vishwash Kumar, 38 ans, citoyen britannique d’origine indienne. Consultant en informatique, il rentrait en Inde pour le mariage de sa sœur. Selon les secours, il aurait été retrouvé en état de choc, assis à plusieurs mètres de l’épave, le visage couvert de suie mais conscient. Transporté à l’hôpital, il souffre de blessures légères et d’une amnésie partielle des événements. Son billet indique le siège 11A. Une place anodine en apparence, mais qui pourrait bien avoir joué un rôle capital dans son incroyable survie.

Le siège 11A, proche d’une issue de secours

Dans la configuration classique des Boeing 787-8, le siège 11A est situé à l’avant de la cabine économique, côté hublot, juste derrière la classe affaires. Surtout, il se trouve à quelques pas d’une porte équipée d’un toboggan de secours.

D’après les premiers éléments de l’enquête, l’impact aurait fissuré cette porte, facilitant son ouverture rapide. Ramesh aurait profité de cette faille pour s’extirper de la carlingue avant que les flammes n’engloutissent l’appareil.

Y a-t-il des places plus sécurisées que d’autres dans les avions ?

Le sujet est aussi vieux que l’aviation commerciale, et revient à chaque crash : certaines places sont-elles plus sûres que d’autres ? Les compagnies s’en défendent, insistant sur le fait que toutes les places répondent aux mêmes standards de sécurité. Mais les statistiques racontent une autre histoire.

Une étude de la FAA américaine (Federal Aviation Administration), croisée avec des données de la revue Popular Mechanics, montre que les passagers assis à l’arrière de l’appareil ont un taux de survie légèrement supérieur. Les sièges situés près des issues de secours, sans surprise, augmentent aussi les chances d’évacuation rapide.

Mais attention : chaque crash est unique. L’angle de l’impact, la vitesse, le lieu, l’état de l’avion… Autant de variables qui rendent toute généralisation impossible. Dans le cas du vol AI188, c’est une suite de hasards (position, timing, structure brisée)  qui a sauvé l'unique rescapé.

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