En cas de décès, la pension de réversion peut être accordée aux proches du défunt. Qui peut en bénéficier et à quelles conditions ? On fait le point.
Alors que l’État tente de multiplier les économies y compris auprès des collectivités locales, une étude réalisée par Sofaxis, publiée ce mercredi, tire la sonnette d’alarme. Selon le courtier en assurances pour la fonction publique, le nombre d’agents publics locaux portés absents pour des raisons de santé aurait augmenté de 18 % en six ans, rapporte Le Figaro.
Les accidents de travail augmentent de 48 %
L’enquête démontre que la proportion d’agents ayant été malades au mois une fois en 2013 reste relativement stable avec un indicateur à 40 %. De même, près d’un fonctionnaire local sur dix (8,7%) s'est porté absent en 2013 pour des raisons de santé. L’augmentation du nombre d’absents est moins importante depuis 2010, elle ne dépasse pas les 2%. La durée moyenne d'arrêt a cependant augmenté de 6 jours, s’établissant maintenant entre 34 et 50 jours, précise l’étude. Avec 48 % d'augmentation globale entre 2007 et 2013, les accidents du travail sont la principale cause de ce phénomène.
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Selon Sofaxis, le vieillissement de la population prend aussi une part importante dans cette tendance. Un agent de plus de 55 ans a en effet besoin de dix fois plus de temps pour se remettre d’aplomb qu’un jeune de 20 ans (passant de 7,3 à 75,3 jours d'arrêt). La fameuse journée de carence, instaurée en 2012 et retirée en 2014, aurait par ailleurs eu un impact sur les arrêts de courte durée (entre un et trois jours).
Un coût exorbitant pour les collectivités locales
Pour Sofaxis, cela nuit directement à la trésorerie des collectivités locales qui supportent l’essentiel des frais d’absence. En 2013, le coût des absences par agent représentait 922 euros pour une maladie ordinaire et près de 65 000 euros pour une maladie de longue durée. Le coût moyen est estimé à 1772 euros, sans prendre en compte les frais médicaux. L’étude souligne par ailleurs que les coûts indirects comme le remplacement (avec formation), la désorganisation ou encore la gestion administrative, sont "plusieurs fois supérieurs" à ceux énumérés précédemment.
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