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Plus d'un an après avoir quitté la Manif pour tous, Frigide Barjot revient sur le devant de la scène publique avec un nouveau combat mais aussi un nouveau nom et un nouveau domicile. Le point sur tous ces changements.

Veuillez désormais l’appeler Virginie Tellenne. Deux ans après avoir adopté le surnom de Frigide Barjot, l’ex-porte-parole de la Manif pour tous souhaite à présent qu’on l’appelle par son vrai nom. "Frigide Barjot c’était à l’époque où il fallait mobiliser dans la bonne humeur", a-t-elle expliqué au Monde.

Elle défend la cause des Chrétiens d’OrientEcartée du collectif en avril 2013 par ses membres les plus radicaux, l’ancienne égérie de la lutte contre le mariage gay se consacre aujourd’hui à de nouveaux combats. Elle se range en effet du côté des Chrétiens d’Orient et veille à faire connaître les persécutions dont ils sont victimes notamment en Irak et en Syrie. Le mois dernier, elle a d’ailleurs réussir à réunir près de 200 personnes à Paris pour cette cause. De son précédent engagement, Virginie Tellenne garde cependant quelques bribes : elle veut s’imposer comme un "vecteur de médiation" entre la position "maximaliste" de la Manif pour tous et les associations homosexuelles, rapporte le quotidien du soir.

Mais reste opposée au mariage gayToujours farouchement opposée à la loi Taubira, celle qui se faisait autrefois appelée Frigide Barjot poursuit par ailleurs son combat pour une alliance civile sans droit à la filiation pour les couple de même sexe et ce, au travers du mouvement l’Avenir pour tous qu’elle a lancé l’année dernière, note le Nouvel Obs. Nous sommes "contre l'anonymat des origines et la marchandisation de l'Humain, contre la législation de la GPA et l’extension de la PMA, pour le droit des enfants et les droits des homos respectueux de la filiation biologique", a-t-elle par ailleurs expliqué à Media Web.

Contrainte de quitter son HLM de 173 m2Après avoir changé de combat, Virginie Tellenne a également dû changer de domicile. En 2013, le tribunal d’instance du XVe arrondissement de Paris leur avait en effet donné, à elle et son époux, quatre mois pour quitter l’appartement HLM de 173 m2 qu’ils habitaient depuis 1984. La justice avait alors donné raison à la Régie immobilière de Paris, laquelle reprochait à l’égérie de la Manif pour tous de ne pas avoir respecté le bail en y domiciliant sa société, Jalons, et en lui sous-louant une partie du logement. La famille Telenne y est finalement restée plus longtemps que prévu, mais devrait "l’avoir libéré d’ici la fin du mois", crois savoir le Nouvel Obs.

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