
Le crash d’un vol Air India le 12 juin 2025 relance naturellement les angoisses autour de la sécurité aérienne. Certaines places offriraient statistiquement de meilleures chances de survie en cas d'accident....
Consultez-vous l’étiquette de vos vêtements avant de les acheter ? Si oui, quels sont vos critères de sélection ? Privilégier le coton, une matière respirante ? Favoriser les étoffes fabriquées en France, pour consommer local ? Bientôt, une nouvelle étiquette pourrait vous interpeller.
Le 16 mai dernier, le ministère de la Transition écologique a annoncé que la Commission européenne a validé le projet d’afficher le coût environnemental des vêtements, une unité de mesure baptisée “Ecobalyse”. Il faut encore que ce dispositif soit validé par le Conseil d’État, et il devrait alors entrer en vigueur après l’été. L'objectif d'Ecobalyse est double : informer les consommateurs sur l'impact environnemental de leurs achats et encourager les marques à adopter des pratiques plus respectueuses de l'environnement. Une bonne idée à l’ère de la “fast fashion”, la mode éphémère ou mode express, qui est un véritable désastre environnemental et humain.
On parle souvent du bilan carbone d’un vol en avion, de la consommation de viande… mais les vêtements, eux aussi, ont un impact sur l’environnement ! En effet, l'industrie du textile fait partie des plus polluantes au monde. “Elle rejette 240 000 tonnes de microfibres plastiques chaque année. 20 % de la pollution des eaux est attribuable à la teinture et au traitement des vêtements. Il faut 7 500 litres d'eau pour fabriquer un jean en coton”, c omme le rappel le portail gouvernemental “Notre environnement”. Greenpeace ajoute que le polyester rejette une quantité astronomique de microplastiques dans les océans, et désigne le coton est le “roi des pesticides”.
Pour une mode plus durable et respectueuse de notre planète : une seule solution, repenser notre consommation. L’outil Ecobalyse pourrait être une des impulsions allant en ce sens, en instaurant une sorte de “DPE” du textile. Développé par le ministère de la Transition écologique en collaboration avec l'ADEME (Agence de la transition écologique), l’Ecobalyse vise à calculer le coût environnemental des vêtements en se basant sur une approche multicritère et une analyse complète du cycle de vie des produits textiles.
Comment calcule-t-on le coût environnemental d’un t-shirt ? Il faut prendre en compte plusieurs critères :
Ce coefficient permet de moduler le score environnemental en fonction des pratiques des marques, favorisant celles qui adoptent des démarches plus durables.
Le déploiement de ce dispositif est prévu avant la fin de l'année 2025, initialement sur la base du volontariat. Reste à voir qui voudra laver son linge sale (et polluant) en public, ou non !