D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
Elle représente désormais 90% des infections en France, à en croire les récents travaux de l’Institut Pasteur. En Italie, on la retrouve dans 70% des échantillons mis en ligne mai. Elle, c’est c’est autre version du coronavirus Covid-19. Celle que les chercheurs ont sobrement baptisée S-D614G. Fondamentalement, résume Le Figaro, il s’agit d’une mutation du coronavirus dans laquelle une glycine (G) a remplacé un acide aspartique (D), sur "le cordon 614 de la protéine S", précise le journal. Deux acides aminés, constituant donc les protéines nécessaire au fonctionnement de cet organisme ont été échangés, modifiant nécessairement la façon dont il se comporte.
La mutation en question n’est pas récente : elle a été identifiée dès le mois de mars, dans plusieurs région du monde. En Europe, d’une part, mais aussi en Amérique latine et, sans surprise, à Wuhan, en Chine. Elle ne serait à priori pas sans conséquence sur la façon dont l’épidémie a évolué à travers les semaines et dans pratiquement tous les pays du monde. "Le nombre, ou la densité, de spicules fonctionnels à la surface du virus est quatre à cinq fois plus important avec cette mutation", affirme en effet Hyeryun Choe, l’auteur référent de l’étude établissant le pouvoir infectieux de cette mutation.
Qu’est-ce qu’un spicule ?
Dans l’immédiat, poursuit Le Figaro, il n’est pas possible d’affirmer que cette mutation ait rendu le virus plus agressif sans tomber dans la spéculation. C’est ce que pensent les chercheurs de Los Alamos, qui disent avoir observé une "charge virale plus importante" auprès des patients concernés. Cependant, les chercheurs n’ont pas encore pu le prouver.
Ce qui semble sûr, cependant, c’est que les spicules - c’est à dire l’une des molécule clé du virus - ont été largement modifiés par cette mutation, le rendant potentiellement capable de se déplacer plus aisément au sein de populations humaines. C’est en tout cas l’une des explications - pas la seule ! - auxquelles pensent les chercheurs.