
Pic de chaleur, orages, rafales de vent...Le mois de mai a été riche en rebondissement, mais ça pourrait également être le cas du mois de juin 2023. Entre temps sec et averses, que nous réserve les prévisions...
On l'appelle "l'arbre à sève bleue" ou l'"arbre à nickel". Le Pycnandra acuminata de son nom scientifique a été découvert en Nouvelle-Calédonie. Appartenant à la famille des sapotacées, il peut atteindre les 20 mètres de hauteur. Sa particularité ? Sa sève, d'une couleur bleue-verte, contient près de 25% de nickel.
C'est un arbre dit hyperaccumulateur se nourrit de son sol ultramafique, en l'occurence un sol riche en métaux ferro-magnésiens. D'après les spécialistes de l'Institut de Recherche pour le Développement, la résistance de ce végétal à un milieu toxique pourrait s'expliquer par les bactéries et champignons microscopiques présents sur ses racines qui font office de filtres.
Seule une quarantaine de plantes dans le monde peuvent résister à un environnement aussi nocif, selon Maxi Sciences.
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Bien que la Nouvelle-Calédonie soit une terre pauvre en éléments nutritifs comme l'azote, les espèces rares, à l'instar de cet arbre qui saigne du nickel sont endémiques sur l'île.
Interrogé par La Croix, Bernard Robineau, géologue et directeur du Centre national de recherche et technologie sur le nickel (CNRT) de Nouvelle-Calédonie explique que la géologie de l'archipel est tout à fait exceptionnelle. "Datant de 80 millions d'années, le 'Caillou' est une roche magmatique, morceau de plancher océanique rehaussé à la surface de l'océan par les forces tectoniques puis altéré par l'érosion, aboutissant ainsi à un enrichissement en nickel, fer, chrome et cobalt".
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