Quatre octogénaires d'un Ehpad de la Drôme ont été intoxiqués après avoir bu du liquide de rinçage pour lave-vaisselle, dans la soirée du 30 novembre. Deux ont dû être hospitalisés dans un état grave. Les...
Dimanche 17 novembre, comme un pied de nez à son successeur Donald Trump, qui déclarait pouvoir mettre fin à la guerre en Ukraine "en 24 heures", le toujours président démocrate (jusqu'en janvier) Joe Biden a depuis Washington "autorisé" Kiev à utiliser des missiles longue portée fournis par les Etats-Unis contre l'envahisseur russe (l'Allemagne, elle, vient de faire le contraire avec ses munitions). Une décision prise après que la présence de soldats Nord-Coréens sur le terrain eut été confirmée.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a toutefois tempéré cette nouvelle :" aujourd'hui, de nombreux médias rapportent que nous avons reçu l'autorisation de prendre des mesures appropriées. Mais les frappes ne se conduisent pas à l'aide de mots. Les choses comme cela ne sont pas annoncées", ses propos étant rapportés par l'AFP. Avant de conclure d'un lapidaire : "les missiles parleront d'eux-mêmes ."
Vladimir Poutine et la menace d'une guerre nucléaire
Depuis le début du conflit avec son voisin, Vladimir Poutine brandit la menace nucléaire contre quiconque (en réalité l'OTAN) s'en prendrait frontalement à la Russie. Ce mardi 19 novembre nous apprend La Croix, "au millième jour de son offensive" et en réaction aux mots de Biden, il a signé un décret élargissant les possibilités d'usage de cette arme. Mais tout ceci reste du domaine de l'intimidation pour le moment, d'autant que tout pourrait changer une fois Donald Trump en place.
La Suède distribue un guide de survie mis à jour
La Suéde et la Finlande ont souhaité adhérer à l'OTAN après le début de la guerre et obtenu ce droit en 2024 et 2023, respectivement . Ces deux pays se sentent donc particulièrement menacés en cas d'extension du conflit. C'est surtout le cas de la Finlande, ancienne colonie russe, qui est devenu indépendante après la fin de la Première Guerre mondiale et qui eut ensuite maille à partir avec Staline qui lorgnait sur cette ancienne possession, ce qui serait aussi le cas de Vladimir Poutine actuellement.
Deux guerres successives firent plus de 300 000 morts durant la Seconde Guerre mondiale, avant que les Finlandais ne cèdent par traité une partie de leur territoire, la Carélie méridionale, aux Soviétiques. Russie et Finlande ont aujourd'hui une frontière commune de plus de 1 300 km...
Le gouvernement a donc mis en ligne toute une série de conseils à destination de ses concitoyens si le pire arrivait. La Suède elle, édite depuis plus de 50 ans et la Guerre froide un "guide de survie" nommé "Om krisen eller kriget kommer" ("En cas de crise ou de guerre"). Depuis lundi, il est distribué, mis à jour pour la première fois depuis 2018, à près de 6 millions d'exemplaires dans tout le pays. La Norvège lui a emboîté le pas.
Retrouvez les consignes qui y sont données et qui pourraient aussi nous être utiles dans notre diaporama ci-dessous.