Ces 11 métiers d'antan qui ont disparu aujourd'hui

Publié par Thomas Kieffer le 3/07/2025
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4 minutes
Métiers disparus
Autrefois essentiels, ces métiers ont peu à peu disparu avec les changements technologiques et sociaux. Retour sur ces professions oubliées.

Au fil du temps, de nombreux métiers autrefois indispensables ont disparu, principalement en raison des avancées technologiques qui ont profondément transformé nos modes de vie et de travail. Ces innovations ont automatisé ou simplifié certaines tâches, rendant de nombreux emplois complètement obsolètes. 

Le métier de télégraphiste : quand la technologie efface une profession 

Parlons d'un métier autrefois essentiel. Le télégraphiste était chargé, à partir du XVIIIe siècle, de capter les messages pour les retranscrire sous forme de codes comme le morse. Les informations étaient ensuite transmises via des câbles sur de longues distances. L'invention du téléphone vient par la suite "mettre à mal" le métier. La communication devient bien plus rapide et directe : il n'était plus nécessaire de passer par un intermédiaire ni de traduire les messages en code. Plus tard encore, l'évolution vers les réseaux numériques, internet, puis les smartphones a définitivement éliminé l'usage du télégraphe. 

Des métiers disparus : un héritage parfois oublié 

Industrialisation, progrès technique, besoins de la société... la disparition de nombreux métiers ne s'est pas faite du jour au lendemain. Beaucoup de ces professions étaient profondément ancrées dans la culture locale et les traditions régionales. On retrouve par exemple le métier de crieur public. Son rôle ? Diffuser l'information à voix haute. Selon le site spécialisé Nos années vintage, toute une mise en scène était pratiquée par le crieur : ce dernier était "vêtu de façon visible, annonçait à haute voix les nouvelles officielles, les décisions royales ou municipales", mais aussi les objets perdus et faits divers. Ses faits et gestes étaient primordiaux : "il se déplaçait de place en place, captait l'attention des passants par sa voix puissante et son débit rapide" est-il précisé. La suite ? L'arrivée des journaux, puis de la radio, de la télévision. Le métier aura disparu au cours de XXe siècle. 

D'autres métiers étaient réalisés dans la rue, majoritairement par des enfants et des étudiants, à la recherche de quelques sous. Nous les avons réunis ci-dessous dans notre diaporama. Voici 11 métiers qui ont disparu au cours des derniers siècles. Si certains avaient la réputation d'être pénibles et donc remplacés par des machines ou des métiers plus modernes, d'autres ne correspondaient tout simplement plus aux besoins des habitants, en raison de l'évolution des modes de vie. 

Le chiffonnier

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Chrifonier

Le chiffonnier arpentait les rues à la recherche d'objets jetés qu'il revendait à des recycleurs ou des usines. Comme l'affirme la Mairie du Paris, dans son article dédié aux anciens métiers présents dans la capitale, le métier était considéré comme "sale" et pas forcément bien représenté dans la société. A la fin du XIXe siècle, l'arrivée des boites à ordures ménagères met fin progressivement au métier. 

L'allumeur de réverbères

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Allumeur de réverbère

L'allumeur de réverbères arpentait lui aussi les rues à la tombée de la nuit avec sa perche, allumant puis éteignant les réverbères à l'huile ou à gaz. Il nettoyait également les lanternes et réparait les lampes si nécessaire. Avec l'arrivée de l'éclairage public au gaz, puis à l'électrique dès 1878, ce métier a disparu. 

La marchande d'arlequins / de soupe

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La marchande d'arlequins

Cette marchande vendait dans la rue des restes alimentaires (généralement de la viande, des légumes ou encore du poisson) qu'elle récupérait dans les restaurants.

Le poinçonneur

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Le poinçonneur

Le poinçonneur était généralement présent dans les gares ou les stations de métro. Il avait pour tâche de poinçonner les tickets des voyageurs avant l'automatisation. Il contrôlait l'accès aux quais, un rôle devenu obsolète avec les composteurs électroniques et les portiques automatiques. 

Le vendeur/crieur de journaux

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Le vendeur/crieur de journaux

Généralement des enfants ou des adolescents, ils scandaient les titres à haute voix pour vendre les journaux dans les rues ou encore les gares. Avec l'arrivée des kiosques et des journaux numériques, le métier n'aura pas résisté. 

Le tapeur de vitre

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Le vendeur/crieur de journaux

Son rôle ? Il réveillait les habitants et était le précurseur des réveils, horloges et montres. 

Le cireur de souliers

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Le cireur de souliers

Les cireurs s'essayaient dans la rue pour nettoyer ou plutôt "astiquer" les chaussures des passants. Comme pour le vendeur de journaux, il s'agissait généralement de jeunes enfants ou d'adolescents. 

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