Cédric Jubillar : ses stratagèmes pour cacher sa relation avec Séverine AFP
Cédric Jubillar est incarcéré depuis le 18 juin pour le meurtre de sa femme. Au printemps, il avait noué une relation amoureuse avec une mère de famille de 44 ans, Séverine L. Une histoire qu'il avait tenté de dissimuler par tous les moyens, seulement quatre mois après la disparition de Delphine Jubillar.
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Cédric Jubillar aurait usé de toutes les ruses pour dissimuler sa nouvelle relation amoureuse avec Séverine L.. Dans une enquête parue ce mercredi 22 décembre, le journal Le Nouveau Détective révèle les stratagèmes mis en œuvre par le mari de Delphine Jubillar pour cacher cette relation au début de leur relation au printemps 2021. "Ses voisins remarquent qu’elle a désormais un visiteur régulier. Celui-ci n’arrive qu’à la nuit tombée, le visage à moitié dissimulé sous un gros bonnet de laine, et gare discrètement sa 307 SW derrière la maison", écrit Vincent Sénécal, auteur de l'enquête. Mais peu de temps après le début de leur relation, les voisins de la mère de famille de 44 ans auraient déjà constaté des disputes entre les deux amants. "Un amant sérieux ? Très vite, en tout cas, on les entend s’engueuler. Avec une fille comme Séverine, ça ressemble à une 'vie de couple' !", rapporte ainsi Le Nouveau Détective.

Des visites "à la nuit tombée, le visage à moitié dissimulé"

Pour rappel, si elle le connaissait de vue avant la disparition de Delphine Jubillar, par l’intermédiaire de son fils aîné de 24 ans, Séverine L. n’était pas en contact avec Cédric Jubillar en décembre 2020, au moment de la disparition de Delphine Jubillar. Selon Le Nouveau Détective, la mère de famille avait “un alibi en béton : elle était dans les bras d’un amant occasionnel, qui confirmera”. Selon Le Parisien, Séverine explique avoir eu un premier contact avec le suspect quelques jours après la disparition de Delphine Jubillar.

Un premier rendez-vous à la mi-avril

Le fils de Séverine et Cédric étaient amis, alors la mère de famille lui a téléphoné pour lui apporter son soutien. "Ensuite, début avril, alors que je menais régulièrement des recherches pour retrouver une trace de Delphine, j'ai découvert un pull. Je l'ai montré à Cédric. Mais cela ne lui disait rien", raconte la quadragénaire. Ils ont eu un premier rendez-vous à la mi-avril, date à laquelle leur histoire d'amour a commencé. "Je me suis attachée à lui et lui s'est attaché à moi", confie-t-elle. 

Après avoir passé de longues semaines à défendre son amant, Séverine L. a été placée en garde à vue pour “recel de cadavre” ce mercredi 15 décembre, soit un an jour pour jour après la disparition de l’infirmière de 33 ans. “Je n’ai jamais recelé de cadavre et Cédric ne m’a jamais rien dit de ce qu’il aurait pu faire à Delphine”, a-t-elle confié à La Dépêche du Midi après avoir remise en liberté après 36 heures de garde à vue. Un long interrogatoire qui l’aurait tout de même fait “douter un peu plus” de Cédric Jubillar.*

Cédric Jubillar pas très actif dans la recherche de sa femme

Il a toujours eu un comportement bizarre

Séverine, nouvelle compagne de Cédric

“Cédric dit toujours des trucs sur le ton de la rigolade, comme pour l’histoire de la ferme qui a brûlé. Il m’avait dit qu’il avait mis Delphine là-bas… mais c’était encore une fois en plaisantant. Il a toujours eu un comportement bizarre”, a-t-elle confié au quotidien régional après sa garde à vue à la gendarmerie de Gaillac. “Avant son incarcération, il échangeait avec d’autres filles sur les réseaux sociaux, il était toujours sur son téléphone, ce qui a provoqué des tensions entre nous”, a même confié la nouvelle compagne de Cédric Jubillar. Elle aurait même avoué qu’elle trouvait qu’il n’était pas très actif dans la recherche de sa femme disparue. L’employée d’une entreprise logistique en arrêt maladie assure ne rien savoir sur ce qu’aurait pu faire Cédric Jubillar à son épouse ni sur l’endroit où se situerait son corps. “Les enquêteurs pensaient que Cédric m’avait confié des choses. Mais cela n’a jamais été le cas. Tout est parti d’échos et de rumeurs insistantes qui tournaient un peu partout sur le fait que j'aurais pu savoir des choses”, conclut-elle.