Le suspect-clé des attentats du 13 novembre à Paris ne supporte pas la présence d'une caméra de vidéosurveillance dans sa cellule.

Toujours incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) pour sa participation supposée aux attentats du 13 novembre 2015 à Pairs, Salah Abdeslam continue de se murer dans le silence.

Alors qu'en mai dernier, le présumé terroriste était resté silencieux lors d'une audition, cette fois-ci, Salah Abdeslam a carrément refusé de se rendre à un interrogatoire du juge antiterroriste début juillet, a rapporté mercredi France Info.

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Salah Abdeslam ne supporte pas d'être filmé

Ce refus est intervenu le 7 juillet dernier, alors que son avocat, Frank Berton, s'apprêtait à demander au tribunal administratif de Versailles, puis au Conseil d'Etat – qui l'ont débouté – de suspendre le dispositif de vidéosurveillance continue de sa cellule à la prison de Fleury-Mérogis.

Selon l'une des sources, le juge d'instruction a dressé le 8 juillet un procès-verbal de non comparution, mentionnant que Salah Abdeslam avait refusé d'être extrait de sa cellule pour répondre à l'interrogatoire prévu le même jour. 

Selon son avocat, Salah Abdeslam aurait décidé de se murer dans le silence en raison de "cette vidéosurveillance dont il ne veut plus".

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