Arnaque à la contravention : les 5 conseils de la gendarmerie pour s'en protégerIllustrationIstock
Une escroquerie à la fausse amende sévit sur le web. La gendarmerie donne 5 astuces pour ne pas vous faire avoir par cette contravention fictive.

Pas de bonne résolution pour les escrocs.  A peine l'année 2023 est-elle commencée que de nouvelles arnaques font surface dans la rue, par téléphone ainsi que dans les boîtes mail. Sur Internet, les malandrins n'hésitent pas à se faire passer des organismes officiels pour vous dérober des informations personnelles, vos coordonnées bancaires ou, tout simplement, de l'argent. Dernièrement, Le Courrier Indépendant  a été alerté au sujet d'un nouveau type d'arnaque dont a bien failli être victime un lecteur. 

Cet habitant de Loudéac, en Bretagne, a reçu le message suivant, signé "le service recouvrement" : "contravention. République Française. Le 13/11/2022 à 8h27, votre véhicule a été contrôlé à 57 km/h (vitesse retenue de 51 km/h) sur une voie limitée à 50 km/h. Voici plus de détails sur votre contravention de 47€. En cas de non paiement dans les 48 heures, le montant de la contravention sera automatiquement majoré, vous n’aurez plus la possibilité de la contester, et votre dossier sera transmis au tribunal de grande instance". Ici, les malfaiteurs jouent sur le caractère anxiogène de la nouvelle pour que la cible n'ait pas le temps de réfléchir, et paie rapidement pour ne pas s'attirer d'ennui. 

Arnaque à la contravention : ce qu'il faut faire si vous recevez ce mail

Averti de la circulation de ce mail, la gendarmerie de Loudéac a donné cinq conseils pour repérer cette arnaque et, surtout, pour ne pas se faire avoir. Les voici : 

  • Les convocations de justice ou les contraventions de ce type ne sont jamais envoyées par mail,  systématiquement par courrier. 
  • Vérifiez l'adresse mail.  Les courriels des organismes officiels sont toujours suivies de la mention @gouv.fr. 
  • Analysez l'orthographe du mail.  Si les escrocs font de plus en plus d'efforts pour rendre leurs messages fraduleux réalistes, un courriel bourré de fautes d'orthographe doit vous alerter. 
  • Fiez-vous au prétexte du mail.  Jamais aucun service officiel ne vous demandera de l'argent par mail, encore moins vos coordonnées bancaires.
  • Le "service recouvrement" de l'Etat n'existe pas. "Le seul service concerné est la Trésorerie. Et les amendes se paient via des timbres amendes", précise Le Courrier Indépendant.