Affaire Grégory : trois personnes interpellées dans les VosgesAFP
Plus de 30 ans après le meurtre du petit Grégory Villemin, alors âgé de 4 ans, un couple de septuagénaires et une femme ont été placés en garde à vue dans les Vosges. 

Une nouvelle fois, la célèbre affaire Gregory connaît un rebondissement. Plus de 30 ans après la disparition du petit Grégory Villemin, trois personnes ont été interpellées mercredi dans les Vosges, rapporte France Info. Ils sont en garde à vue à Dijon, tandis qu'une quatrième personne, une femme, est entendue comme témoin. Selon BFMtv, il s'agit de Monique Villemin, la grand-mère de Grégory.

Les trois personnes en garde à vue sont u n couple de septuagénaires et une femme qui vivaient dans le secteur d'habitation de la famille du petit Grégory. Leur arrestation a été rendue possible par "le service central des renseignements criminels de la gendarmerie qui s'occupe des 'cold cases'", en lien avec la section de recherche de Dijon, révèle France Info.

A lire aussi Affaire Grégory : les dernières analyses ADN n’ont rien donné

Selon BFMtv, le couple de septuagénaires interpellé est très proche de la famille Villemin. Toujours d'après la chaîne d'infos en continu, les trois individus ont été placés en garde à vue pour "complicité d’assassinat, non-dénonciation de crime, non-assistance à personne en danger et abstention volontaire d’empêcher un crime".

Le corps du petit Grégory avait été retrouvé dans une rivière

Le 16 octobre 1984, le corps de Grégory Villemin, 4 ans, avait été retrouvé dans la Vologne, une rivière vosgienne, à près de 7 km du domicile familial. L'enfant avait été repêché dans la rivière les jambes et les mains liées avec une cordelette.

Bernard Laroche, le cousin de Jean-Marie Villemin, le père de Grégory, avait été mis en examen puis écroué, avant d'être finalement libéré. Il a été abattu un mois plus tard par Jean-Marie Villemin. Christine, la mère de Grégory, avait été soupçonnée à son tour, avant d'être blanchie en février 1993.

L'affaire avait été rouverte en 1999, puis en 2008, pour tenter de confondre d'hypothétiques traces d'ADN sur les scellés. Ces deux séries d'analyses n'avaient toutefois rien donné.  

Vidéo sur le même thème : Affaire Grégory : 30 ans après, le mystère demeure