D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
Tout n'est pas terminé. Lors d'une conférence de presse le 3 juillet, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé les gouvernements à sortir du déni et à véritablement se battre contre la pandémie de coronavirus qui sévit dans le monde depuis plusieurs mois. D'après Le Courrier Picard, Michael Ryan, responsable des urgences sanitaires à l'OMS, a alerté les autorités : "Il est vraiment temps que les pays regardent les chiffres. S'il vous plaît, n'ignorez pas ce que vous disent les chiffres (...) Les gens doivent se réveiller. Les chiffres ne mentent pas et la situation sur le terrain ne ment pas". Deux jours plus tôt, l'organisation indiquait que "les septs derniers jours avaient été les pires en terme de contaminations (plus de 160 000 cas quotidiens) depuis que l'épidémie de Covid-19 est partie de Chine fin 2019, et que 60% de tous les cas recensés jusqu'à présent l'avaient été au cours du mois écoulé", écrit le quotidien régional.
En France comme dans le reste de l'Europe, l'épidémie semble contenue. Cela se traduit par la réouverture progressive des frontières au reste du monde et un assouplissement des restrictions. Toutefois, dans le reste de la planète, la barre des 500 000 décès liés à la maladie a été dépassée. Un nombre symbolique qui exhorte la population à ne pas se relâcher.
Covid-19 : une forte accélération de l'épidémie dans le monde
Depuis un mois, la pandémie de coronavirus ne cesse d'accélérer. France Info souligne que, samedi 4 juillet 2020, l'OMS comptait un nombre record de contaminations en 24 heures avec 212 326 nouveaux cas. Aujourd'hui, le monde entier recense plus de onze millions de cas détectés. Presque trois millions d'entre eux viennent des États-Unis, où la situation est extrêmement inquiétante. Le pays le plus touché au monde a enregistré plus de 57 000 nouveaux cas rien que sur la journée du 3 juillet 2020.
Covid-19 : certains pays connaissant déjà une recrudescence des cas
Autre paramètre déconcertant : certains pays européens qui pensaient en avoir fini avec le virus se retrouvent confrontés à une recrudescence des cas et à de nouvelles restrictions locales. C'est le cas du Portugal, qui a décidé de placer en quatorzaine 700 000 habitants dans la région de Lisbonne. Même schéma en Espagne, où le virus a durement frappé au début de l'année. La région de Lérida en Catalogne, ainsi que la ville de A Mariña en Galice ont été isolées : cela représente, en tout, plus de 270 000 résidents espagnols. En Allemagne, des restrictions ont été prolongées dans la canton de Gütersloh. D'après l'Organisation Mondiale de la Santé, certains États n'ont pas les bonnes priorités…
Covid-19 : l'OMS dénonce la passivité de certains gouvernements
"L'OMS comprend parfaitement qu'il y a de bonnes raisons pour les pays qui veulent remettre leur économie sur les rails (...) Mais vous ne pouvez pas ignorer le problème non plus, il ne va pas disparaître comme par magie", a affirmé Michael Ryan lors de sa conférence de presse. On pense notamment aux pays d'Amérique où les dirigeants sont fortement critiqués pour leur désinvolture et leur légèreté face à la crise sanitaire. Donald Trump a, par exemple, célèbré la fête nationale le 4 juillet, déclarant : "Nous avons fait beaucoup de progrès. Notre stratégie fonctionne bien". Sous un tweet du même jour, de nombreux internautes ont interpellé le président des États-Unis quant à sa gestion de l'épidémie.
Au Brésil, second pays le plus touché au monde par le Covid-19, c'est Jair Bolsonaro qui fait parler de lui. Vendredi 3 juillet, il a mis son veto contre deux articles de loi rendant le port du masque obligatoire dans les commerces et les lieux de culte.