Solde naturel au plus bas, fécondité en berne, taux de décès en légère hausse… Le bilan démographique annuel 2024 de l’Insee vient de paraître. Voici les principales conclusions à en tirer.
La pseudoéphédrine, un vasoconstricteur utilisé pour décongestionner le nez en cas de rhume, peut entraîner des effets secondaires graves, bien que rares, tels que des accidents vasculaires cérébraux (AVC) ou des infarctus du myocarde. Entre 2012 et 2018, 307 cas graves ont été recensés en France.
L'ANSM souligne que, “au regard d’une part des très nombreuses contre-indications, précautions d’emploi et des effets indésirables connus de la pseudoéphédrine et d’autre part du caractère bénin du rhume”, la délivrance sans avis médical de ces médicaments présente un risque disproportionné pour les patients. Elle recommande aux médecins de “bien évaluer la balance bénéfice/risque pour chaque patient avant de lui prescrire un de ces médicaments”.
Une décision attendue malgré des contraintes européennes
Depuis plusieurs années, l'ANSM déconseillait l'utilisation de ces médicaments en raison des risques encourus. Cependant, une interdiction totale se heurtait aux réglementations européennes, l'Agence européenne du médicament (EMA) estimant que les risques n'étaient pas suffisants pour justifier une telle mesure. Face à la persistance des cas graves et au caractère bénin du rhume, les autorités françaises ont décidé d'agir.
La restriction de la vente libre des médicaments à base de pseudoéphédrine vise à protéger les patients des risques graves associés à leur utilisation, malgré le caractère bénin du rhume.
Certains médicaments, qui ne contiennent pas cette substance, restent toujours disponibles à la vente. Découvrez-les au sein de notre diaporama.