
Un parti politique en difficulté sur le plan économique. Le Rassemblement national, qui accuse un fort endettement et accumule les pertes, a informé quatre salariés de leur prochain licenciement économique et n'a pas remplacé deux départs à la retraite anticipée, a indiqué à l'AFP le parti dirigé par Marine Le Pen, confirmant des informations du Figaro. Quatre personnes du service de communication ont reçu leur convocation à un entretien préalable pour licenciement "économique", la direction du parti ayant "décidé d'externaliser ce service", selon le RN.
Deux autres salariés ont été mis à la retraite anticipée et ne seront pas remplacés. En plus de ces départs, le parti avait déjà procédé à un licenciement cet été, toujours selon Le Figaro. Le RN cherche en outre à déménager son siège, situé à Nanterre (Hauts-de-Seine), pour se rapprocher du centre de Paris mais faire aussi des économies avec un local plus petit.
Le parti, présidé depuis 2011 par Marine Le Pen, a subi une nouvelle perte en 2018 de 2,4 millions d'euros, selon les derniers comptes publiés du parti. Les charges du personnel (salaires et charges sociales) ont notamment...