Que vous soyez un passionné de numismatique ou un collectionneur aguerri, il est essentiel de savoir identifier les pièces de valeur. Voici quelques critères pour reconnaître une pièce de monnaie rare.
- Élections municipales : les premiers résultats
- Second tour : dans quels départements a-t-on le moins voté ?
- Second tour des élections municipales : les dernières informations en direct
- Municipales 2020 : dates, scrutin… Tout ce qu'il faut savoir
- Le vote blanc compte-t-il dans le scrutin ?
- La parité doit-elle être respectée ?
- Quel est le rôle du maire ?
- À quoi servent les conseillers communautaires ?
- Des communes bientôt sans maire ?
- Ce qui a changé avec l'élection d'Emmanuel Macron
- Les duels attendus dans les grandes villes
- Quelles célébrités se présentent ?
- Edouard Philippe sera-t-il réélu au Havre ?
- Quels enjeux pour les différentes forces politiques ?
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Un scrutin très particulier. Le second tour des élections municipales de 2020 a lieu ce dimanche 28 juin dans près de 5 000 communes, qui doivent élire leur nouveau maire. Prévu initialement le 22 mars dernier, il a été décalé de trois mois en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus Covid-19. Des consignes sanitaires importantes ont été mises en place dans les différents bureaux de vote : les électeurs et les assesseurs doivent porter un masque et du gel hydroalcoolique est mis à leur disposition. La circulation au sein du bureau de vote doit être organisée de manière ce que les citoyens ne se croisent pas. 15% des communes françaises sont concernées par ce second tour et beaucoup de grandes villes de l’Hexagone, notamment Paris, mais aussi Lyon, Marseille, Nantes, Strasbourg, Lille, Le Havre… Dans la capitale, Rachida Dati et Agnès Buzyn tentent de prendre le fauteuil d’Anne Hidalgo, qui brigue un second mandat.
À midi, le taux de participation à ce second tour était de 15,29%. Désintérêt du scrutin, crise sanitaire, comment expliquer ce chiffre ? Pour certains, le décalage de trois mois entre les deux tours pourrait aussi être une explication à la baisse de la participation. Selon le ministère de l'Intérieur, la participation était à 34,67% à 17 heures, soit quatre points de moins qu'au premier tour et 17 points de moins qu'au second tour de 2014. En 2008, à la même heure, la participation était 20 points au-dessus de celle de ce dimanche 28 juin.
Élections municipales : les premiers résultats
Les résultats sont tombés à 20 heures et tous les regards se sont tournés vers Le Havre (Seine-Maritime), où Edouard Philippe jouait sa place. Pari gagnant pour le Premier ministre, qui a été réélu avec 58,8% des voix après un premier tour plus serré. Quelques minutes après cette annonce, le locataire de Matignon a pris la parole devant ses soutiens. Il a commencé par remercier toutes les personnes qui ont tenu les bureaux de vote ce dimanche, puis son équipe. Applaudi par ses soutiens, il a évoqué "un acte de confiance". Comme l'explique LCI, Emmanuel Macron a appelé Edouard Philippe pour le féliciter de ce résultat.
Donnée battue dès les premières estimations d'Harris Interactive pour TF1 par son adversaire Europe Ecologie-Les Verts Stéphane Baly, Martine Aubry serait en réalité à égalité parfaite avec lui... Le scrutin est extrêmement serré. La maire sortante a fini par revendiquer la victoire vers 21h30, avec 227 voix d'écart.
Le candidat du Rassemblement national Louis Aliot a été élu à Perpignan face au candidat des Républicains. À Nancy, c'est le candidat socialiste Mathieu Klein qui a remporté le scrutin. Selon La République des Pyrénées, François Bayrou a été réélu maire de Pau. L'ancien ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a été élu maire du Mans.
Selon les premières estimations d'Harris Interactive pour TF1, Anne Hidalgo serait réélue à Paris avec 50,2% des voix, suivie par Rachida Dati (32% des voix), puis par Agnès Buzyn avec 16% des suffrages. Toujours selon l'institut d'études, Michèle Rubirola serait en tête à Marseille avec 39% des voix, mettant fin à 25 ans de règne de la droite. À Bordeaux, le candidat EELV et alliés Pierre Hurmic comptabiliserait 45,6% des voix selon l'estimation Harris Interractive pour TF1. Il serait en tête devant Nicolas Florian (LR/LREM) à 44,6% des voix et PHilippe Poutou (NPA/LFI) à 9,8%. À Nice, Christian Estrosi a été réélu largement avec 59,30% des voix au second tour.
Second tour : dans quels départements a-t-on le moins voté ?
Si le taux de participation national est faible, certains électeurs se sont plus mobilisés que d’autres. Comme l’explique RTL, la participation a été la plus forte dans les Landes, le Cantal, la Lozère, l’Allier et la Corse-du-Sud. Elle a été la plus faible en Ille-et-Vilaine, dans les Hauts-de-Seine, dans le Val-d’Oise, à Paris et en Seine-Saint-Denis. Les électeurs de Corse-du-Sud sont ceux qui se sont le plus déplacés dans les bureaux de vote ce dimanche pour le second tour des élections municipales, avec 32,03% de participation à midi. Ils sont suivis par les habitants du Cantal (28,92%), de l'Allier (28,13%), de la Lozère (27,73%) et des Landes (27,35%).
Second tour des élections municipales : les dernières informations en direct
En direct :
Merci à tous d'avoir suivi cette édition spéciale pour le second tour des élections municipales. Retrouvez les dernières informations sur le scrutin dès demain matin.
La maire réélue Anne Hidalgo a pris la parole devant l'Hôtel de Ville de la capitale pour remercier "ceux qui se sont mobilisés" pour ce second tour et ceux qui lui ont accordé "leur confiance". "Vous avez choisi l'espoir, vous avez choisi le rassemblement, un Paris plus agréable à vivre, une ville plus solidaire", a-t-elle ajouté, entourée de son équipe de campagne. Elle a également salué ses deux adversaires, Rachida Dati et Agnès Buzyn, qui ont obtenu respectivement 32% et 16% des voix lors de ce second tour.
La maire sortante a revendiqué sa victoire à Lille vers 21h30, avec seulement quelques centaines de voix d'écart contre son opposant Stéphane Baly.
À Bordeaux, le candidat EELV et alliés Pierre Hurmic comptabiliserait 45,6% des voix selon l'estimation Harris Interractive pour TF1. Il serait en tête devant Nicolas Florian (LR/LREM) à 44,6% des voix et PHilippe Poutou (NPA/LFI) à 9,8%.
Une page qui se tourne à Lyon. D'après les résultats d'Harris Interactive pour TF1 et LCI, le candidat écologiste Grégory Doucet serait élu avec plus de 50% des voix, devant Yann Caucherat (Divers centre) avec 31,4% des suffrages.
Toujours selon l'institut d'études, Michèle Rubirola serait en tête à Marseille avec 39% des voix, mettant fin à 25 ans de règne de la droite.
Selon les premières estimations d'Harris Interactive pour TF1, Anne Hidalgo serait réélue à Paris avec 50,2% des voix, suivie par Rachida Dati (32% des voix), puis par Agnès Buzyn avec 16% des suffrages.
L'ancien ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a été élu au Mans avec 63,3% des voix, face au candidat Divers Gauche M. Karamanli, selon les estimations d'Harris Interactive pour TF1 et LCI.
Emmanuel Macron a appelé Edouard Philippe pour le féliciter de sa réélection au Havre, rapporte LCI. Le Premier ministre quittera-t-il Matignon ? Le chef de l'État souhaiterait remplacer le chef du gouvernement dans les prochains jours...
Selon La République des Pyrénées, le président du MoDem François Bayrou a été réélu dans son fief de Pau. Après le dépouillement de 12 bureaux, il est en tête avec un peu plus de 55% des voix.
Le candidat du Rassemblement national Louis Aliot a été élu face au candidat des Républicains, avec plus de 53% des voix, selon Harris Interactive pour TF1.
Selon les premières estimations, c'est un coup de tonnerre à Lille. Donnée battue par son adversaire Europe Ecologie-Les Verts Stéphane Baly, Martine Aubry serait en réalité à égalité parfaite avec lui... Le scrutin est extrêmement serré.
Le Premier ministre a été réélu dans son fief du Havre avec 58,8% des voix, selon Harris Interactive pour TF1. Il bat le communiste Jean-Paul Lecoq.
Les résultats sont attendus dans certaines villes plus que dans d’autres. C’est le cas à Paris, au Havre, à Lyon, à Marseille, à Lille, à Nantes, à Bordeaux… Ce sont des communes où les enjeux sont importants, pour les personnalités politiques ou pour les partis. Edouard Philippe, Anne Hidalgo et Martine Aubry seront-ils réélus dans leur fief ? Marseille passera-t-elle à gauche après le règne de Jean-Claude Gaudin ? Ces questions auront bientôt leur réponse.
Loin de son bureau de Matignon, Edouard Philippe a choisi de suivre les résultats des élections municipales au Havre, où il se présente pour un second mandat. Selon RTL, le Premier ministre pourrait prendre la parole peu après 20 heures, mais rien n'a été confirmé.
Les électeurs de Corse-du-Sud sont ceux qui se sont le plus déplacés dans les bureaux de vote ce dimanche pour le second tour des élections municipales, avec 32,03% de participation à midi. Ils sont suivis par les habitants du Cantal (28,92%), l'Allier (28,13%), la Lozère (27,73%) et les Landes (27,35%).
Un électeur de l’Yonne, mécontent de devoir porter un masque pour voter a cassé l’urne de son bureau de vote de Thorigny-sur-Oreuse, explique Le Parisien. "Il a voulu me jeter l’urne sur la tête. Le retraité s’est ravisé et l’a projetée violemment sur la table. Le choc l’a cassée", raconte au quotidien francilien le maire de la ville.
La majorité des bureaux de vote, qui ont fermé leurs portes à 18 heures ce dimanche, ont débuté le dépouillement des bulletins. Les premières estimations ne seront données qu'à 20 heures, une fois l'ensemble des bureaux de l'Hexagone fermés.
Il est 18 heures et une grande partie des bureaux de vote ont fermé leurs portes ce dimanche. Dans les grandes villes de l'Hexagone, les électeurs ont jusqu'à 19 heures voire 20 heures pour se rendre aux urnes.
Trop de temps entre les deux tours ? Une campagne trop longue ? Les Parisiens boudent les urnes ce dimanche puisque, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, à 17 heures, le taux de participation dans la capitale est de 23,89%. Elle était de 38,60% en 2014.
Selon l’institut de sondage Harris Interactive, en partenariat avec LCI pour ce second tour de l’élection, le taux d’abstention serait de l’ordre de 59,5% à 20 heures. Il faudra attendre le début de la soirée pour avoir les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur.
Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP est allé voter au second tour, comme il l’a indiqué sur Twitter en milieu d’après-midi. Il avait appelé à ne pas se rendre dans les bureaux de vote pour le premier tour du scrutin. "Abstentionniste sanitaire au 1er tour, mais résolument votant civique au second", a-t-il écrit sur le réseau social.
Un nouvel épisode politique devrait s’ouvrir après les élections municipales. Le remaniement évoqué depuis plusieurs semaines devrait avoir lieu dans quelques jours, une fois le scrutin passé. Plusieurs ministres se savent sur la sellette et particulièrement Edouard Philippe. Le locataire de Matignon a évoqué son avenir à plusieurs reprises ces derniers jours, parlant beaucoup de son prochain retour au Havre. Retrouvera-t-il son fief plus tôt que prévu ? Emmanuel Macron a les cartes en main…
Selon le ministère de l'Intérieur, la participation était à 34,67% à 17 heures, soit quatre points de moins qu'au premier tour et 17 points de moins qu'au second tour de 2014. En 2008, à la même heure, la participation était 20 points au-dessus de celle d'aujourd'hui.
Ministre et maire ? C’est possible ! Si Gérald Darmanin a été réélu maire de Tourcoing au premier tour du scrutin, quatre membres du gouvernement sont en lice pour un fauteuil de maire ou d’élu. Le Premier ministre Edouard Philippe se présente au Havre (Seine-Maritime), Marlène Schiappa est sur la liste LREM du XIVe arrondissement, tout comme Agnès Pannier-Runacher. Gabriel Attal, secrétaire d’Etat à la jeunesse, est deuxième sur la liste LREM de Vanves (Hauts-de-Seine).
Si le taux de participation national est faible, certains électeurs se sont plus mobilisés que d’autres. Comme l’explique RTL, la participation a été la plus forte dans les Landes, le Cantal, la Lozère, l’Allier et la Corse-du-Sud. Elle a été la plus faible en Ille-et-Vilaine, dans les Hauts-de-Seine, dans le Val-d’Oise, à Paris et en Seine-Saint-Denis.
Le président de la République s’est rendu au bureau de vote peu après midi, pour le second tour du scrutin, accompagné de son épouse Brigitte. Ils portaient tous les deux un masque.
Le suspens est à son comble dans plusieurs villes du pays. Paris bien sûr, où Anne Hidalgo joue sa place, mais aussi Marseille après le règne de Jean-Claude Gaudin, Lyon et Le Havre ! Le Premier ministre brigue un nouveau mandat, tout en espérant rester à Matignon… Ou pas ?
La grande majorité des communes de l’Hexagone ont élu leur candidat dès le premier tour du scrutin. Ce dimanche, 4 842 communes votent encore, soit 15% du nombre total de villes en France.
Le Premier ministre Edouard Philippe a voté au Havre ce dimanche matin, la maire de Paris Anne Hidalgo dans la capitale, tout comme Agnès Buzyn et Rachida Dati. Martine Aubry a voté dans son fief de Lille, où elle est élue depuis 2001.
À midi, le taux de participation au scrutin était de 15,29%, en baisse par rapport au premier tour des élections municipales. En 2014, il s’élevait à 19,83% et à 23,68% en 2008.
Les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures ce matin en France. Des mesures sanitaires importantes ont été mises en place pour les votants mais aussi pour assesseurs et les présidents des bureaux de vote. Masque, gel hydroalcoolique, pas de contact physique… Tout est prévu.
Le deuxième tour des élections municipales se tient ce dimanche 28 juin, décalé de trois mois par la crise sanitaire liée au coronavirus Covid-19. Retrouvez les dernières informations sur ce scrutin pas comme les autres.
Municipales 2020 : dates, scrutin… Tout ce qu'il faut savoir
Comment peut-on faire une procuration ?
Chamboulées par la crise liée au coronavirus Covid-19, les élections municipales se déroulent en deux temps très espacés l'un de l'autre. De nombreux électeurs pourraient ne pas avoir envie de se déplacer pour ce second tour afin de ne pas prendre le risque. Le gouvernement a annoncé que des mesures strictes seraient prises dans les bureaux de vote mais, pour beaucoup, cela pourrait ne pas être suffisant. Alors comment faire lorsque vous voulez voter, mais ne souhaitez pas, ou ne pouvez pas vous déplacer ? Vous pouvez toujours faire une procuration.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a annoncé que les mesures pour faire une procuration seraient facilitées, notamment dans les Ehpad. Si vous souhaitez faire une procuration pour le second tour des élections municipales, voici comment vous devez procéder.
- Vous pouvez donner procuration à un de vos proches si vous ne pouvez pas être présent le jour du scrutin.
- Vous devez choisir une personne qui est inscrite sur les listes électorales de votre commune. Attention, cette personne ne peut pas avoir plus d'une procuration établie en France.
- Vous devez vous adresser au commissariat de police, à la gendarmerie, au tribunal dont dépend votre domicile ou à celui dont dépend votre travail
- Vous devez vous présenter en personne aux autorités compétentes
- Vous devez remplir un formulaire, soit en ligne soit en format papier.
- Sur ce formulaire, ne remplissez pas le lieu d'établissement, ni la date, ni l'heure, ni l'identité de l'autorité habilitée, ni la partie réservée à la signature. Ces différents points seront traités par les autorités compétentes (gendarmerie, commissariat, tribunal).
Comment se déroule le scrutin ?
Cette année, les élections municipales ont lieu le dimanche 15 mars pour le premier tour et le dimanche 28 juin pour le second tour. Les conseillers municipaux d’une commune sont élus au suffrage universel direct et ce sont eux qui élisent ensuite le maire. L’organisation du scrutin dépend grandement de la taille d’une ville, explique le site officiel du service public.
Pour les communes de moins de 1 000 habitants, l’élection se déroule au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours. Les candidats peuvent être élus dès le premier tour, à condition qu’ils obtiennent la majorité absolue – c’est-à-dire la majorité des voix plus une. Si ce n’est pas le cas, un second tour est organisé où il suffit, cette fois-ci, d’obtenir la majorité relative.
Pour les villes de plus de 1 000 habitants, les conseillers municipaux sont élus selon un scrutin de liste à deux tours avec représentation proportionnelle. Dans ce cas de figure, les candidats se présentent en listes, qu’il n’est pas possible de modifier lors du vote. Comme pour les communes de moins de 1000 habitants, les candidats peuvent être élus dès le premier tour en cas de majorité absolue. Si ce n’est pas le cas, un second tour est organisé, auquel peuvent participer les listes qui ont obtenu au moins 10% des suffrages exprimés.
À quelle heure ouvrent et ferment les bureaux de vote ?
Le dimanche 15 mars et le dimanche 28 juin, les bureaux de vote seront ouverts dès 8 heures du matin et, dans la majorité des cas, jusqu’à 18 heures. Dans les grandes villes de l’Hexagone – notamment Paris, Bordeaux et Lyon – les bureaux de vote pourront être ouverts jusqu’à 20 heures. Attention, comme l’explique le site officiel du service public, le bureau de vote n’est pas un endroit ouvert à tous. Seules les personnes qui tiennent le bureau de vote, qui y votent ou qui en assurent la sécurité peuvent y pénétrer au moment du scrutin. Le site officiel du service public précise également que "toute discussion ou délibération d’électeurs à l’intérieur du bureau est interdite". En cas de trouble à l’ordre public, le président du bureau de vote peut faire expulser un électeur.
Jusqu’à quand peut-on s’inscrire sur une liste électorale ?
Vous souhaitez vous inscrire sur une liste électorale, mais vous n’avez pas eu le temps de le faire avant la fin de l’année 2019 ? Comme l’explique le service public, il est désormais possible de s’inscrire sur une liste électorale et de voter la même année. Concernant 2020, les retardataires pouvaient effectuer leurs démarches jusqu’au 7 février 2020. Il existe des dérogations pour certains électeurs, mais sous certaines conditions : il peut s’agir par exemple d’un Français qui vient d’avoir 18 ans, des suites d’un déménagement, d’une récente acquisition de la nationalité française ou encore d’un droit de vote recouvré.
Qui peut être candidat ?
Cinq conditions sont à remplir pour pouvoir être éligible comme conseiller municipal. Comme l’explique le site officiel du service public, le candidat doit être français ou ressortissant de l’Union européenne, être âgé de 18 ans révolus le jour du scrutin, avoir satisfait aux obligations militaires, être électeur de la commune où il se présente et être candidat au sein d’une seule circonscription électorale.
Qui peut voter ?
Pour les élections municipales de 2020, tous les citoyens de 18 ans et plus sont appelés aux urnes. Attention toutefois, il est nécessaire de remplir quelques conditions au préalable. Premièrement, il est nécessaire de jouir de ses droits civiques et politiques. Certaines personnes majeures sous tutelle peuvent ainsi être exclues du vote par la décision d’un juge, tout comme certains condamnés qui peuvent être privés de leur droit de vote, pour une durée déterminée. Si vous souhaitez vous rendre aux urnes le 15 mars et le 28 juin, vous devez impérativement être inscrit sur les listes électorales.
Les ressortissants de l’Union européenne vivant en France peuvent également voter aux élections municipales. Les États-membres de l’Union européenne sont : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie et la Suède. Comme l’explique le site du service public, "à compter du retrait effectif du Royaume-Uni de l’Union européenne, les ressortissants britanniques résidant en France ne pourront plus voter et se présenter aux élections municipales".
Le vote blanc compte-t-il dans le scrutin ?
Lors d’un scrutin, certains électeurs choisissent le vote blanc, c’est-à-dire qu’ils déposent dans l’urne une enveloppe vide ou qui contient un bulletin sans le nom d’un candidat. Depuis 2014, les bulletins sont comptabilisés de manière séparée des bulletins nuls et le nombre de votes blancs est mentionné dans les résultats du scrutin. Ils ne comptent pas dans les suffrages exprimés.
Comme l’explique le site officiel du service public, "dès lors que les votes blancs ne sont pas pris en compte dans les suffrages exprimés, leur nombre n’est pas pris en compte dans le résultat de l’élection". Les bulletins blancs ne sont pas distribués dans les bureaux de vote, où ils sont même interdits. En 2017, le Conseil constitutionnel avait annulé les suffrages émis au second tour de l'élection présidentielle dans des communes où des bulletins blancs avaient été placés à côté des bulletins de vote des candidats.
La parité doit-elle être respectée ?
Les listes des candidats pour les élections municipales doivent désormais être paritaires et respecter l’alternance "femme/homme", sauf pour les communes de moins de 1 000 habitants. "La parité s’applique non seulement au stade des listes de candidats aux fonctions électives, mais également dans le cadre de l’élection des adjoints au sein du conseil municipal", explique le site officiel de la vie publique. "La liste des candidats au conseil intercommunal est composée alternativement d’un candidat de chaque sexe pour chaque commune", est-il ajouté.
Quel est le rôle du maire ?
Alors que les élections municipales de 2020 approchent à grands pas, certains se demandent quel est le rôle d’un maire ? Comme l’explique le site officiel du service public, le maire possède une double casquette puisqu’il est à la fois un agent de l’État et une personne qui agit au nom de la commune.
Comme agent de l'État, il s’occupe notamment de la publication des lois et règlements, de l’organisation des élections et de la légalisation des signatures. Dans le domaine judiciaire, il est placé sous l’autorité du procureur de la République pour lequel il est officier d’état civil et officier de police judiciaire.
Lorsqu’il représente la commune, le maire est chargé de l’exécution des décisions du conseil municipal. Il est le représentant de sa commune, pour laquelle il signe des contrats, prépare le budget et gère le patrimoine communal. Le maire doit également maintenir l’ordre public.
À quoi servent les conseillers communautaires ?
Lors des élections municipales des 15 mars et 28 juin, sont également organisées les élections communautaires. Le but ? Désigner les membres des organes délibérants des intercommunalités, explique le site officiel du service public. Les conseillers communautaires représentent les communes au sein des organes délibérants des EPCI, les établissements publics de coopération intercommunale. Il s’agit par exemple des syndicats de communes, des communautés de communes, des communautés urbaines, des communautés d’agglomération, des syndicats d’agglomération nouvelle et des métropoles.
Au sein des communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux qui sont élus. Concernant les villes de plus de 1 000 habitants, les conseillers sont élus à la fois pour un mandat de conseiller municipal et pour un mandat de conseiller communautaire, mais ils sont sur deux listes distinctes. Lors du scrutin, l’électeur utilise un seul bulletin de vote, dans lequel figure à la fois la liste de candidats aux élections municipales et celle qui lui est liée pour les candidats au mandat de conseiller communautaire.
Des communes bientôt sans maire ?
Jamais la fonction de maire n’aura séduit aussi peu de personnes. Selon une récente étude du Cevipof et de l’AMF, près d’un maire sortant sur deux hésiterait à se représenter aux élections municipales de 2020. Un constat qui concerne principalement les maires des petites communes puisqu’ils sont 55 % à se poser la question. Parmi les raisons qui poussent les maires à abandonner leur mandat électif : le fait de vouloir privilégier leur vie personnelle (71 %), le trop grand investissement en tant que leur impose le métier (52 %), le manque de moyens financiers pour mener leur action à bien (34 %) ou encore le manque de reconnaissance (15 %).
Ce qui a changé avec l'élection d'Emmanuel Macron
Cela fait plus de trois ans, désormais, qu’il siège à l'Élysée. Depuis le palais présidentiel, Emmanuel Macron mène sa politique et chamboule les cartes des anciens mouvements majeurs de la Vème République, comme Les Républicains (LR) ou le Parti Socialiste (PS). Une transformation radicale de la scène électorale qui ne se ressent pas que lors d’élections nationales, mais qui affecte aussi le scrutin local. Fini le clivage gauche-droite, La République en marche entend bien peser dans ce scrutin.
Les duels attendus dans les grandes villes
Certains scrutins sont plus attendus que d’autres dans de nombreuses villes de l’Hexagone. Les élections seront particulièrement suivies à Paris, où La République en marche souhaite prendre l’Hôtel de Ville, dont les clés sont détenues depuis 19 ans par la gauche. À Bordeaux, qui succèdera à Alain Juppé, qui a laissé la ville à son dauphin ? À Marseille, le scrutin s’annonce d’ores et déjà historique alors que le maire sortant Jean-Claude Gaudin a décidé de passer la main après 25 ans au pouvoir. À Lille, Martine Aubry sera-t-elle réélue pour son quatrième et dernier mandat ?
Qui est candidat à Paris ?
La perspective d’être maire de la plus belle ville du monde en séduit beaucoup. Anne Hidalgo a succédé à Bertrand Delanoë en 2014 et est candidate à sa propre succession. Parmi ceux qui veulent lui ravir sa place, se trouvent la candidate LREM Agnès Buzyn, le dissident Cédric Villani et, du côté des Républicains, Rachida Dati. Du côté des Insoumis, c’est l’ancien footballeur Vikash Dhorasoo qui a été choisi. Rachida Dati, Agnès Buzyn et Anne Hidalgo s'affrontent au second tour.
Benjamin Griveaux était le candidat du parti présidentiel jusqu'au milieu du mois de février et la publication, sur Internet, de vidéos intimes qui lui sont attribuées. Il avait annoncé officiellement le retrait de sa candidature le vendredi 14 février et a été remplacé par Agnès Buzyn, jusqu'à présent ministre de la Santé dans le gouvernement d'Edouard Philippe.
Qui est candidat à Marseille ?
Marseille aura un nouveau maire pour la première fois depuis vingt-cinq ans. Plusieurs candidats souhaitent succéder à Jean-Claude Gaudin : Martine Vassal (LR), Yvon Berland (LREM), Jean-Philippe Agresti, Michèle Rubirola (PS, LFI, PC), Sébastien Barles (EELV), Christophe Madrolle ("Les Ecologistes") et Samia Ghali ("Marseille avant tout").
Qui est candidat à Bordeaux ?
Le successeur d’Alain Juppé, Nicolas Florian sera opposé à Thomas Cazenave (LREM), Pierre Hurmic (PS, PC, PRG, EELV), Bruno Paluteau (RN) et Pascal Jarty. Un temps donné candidat, l’ancien élu PS Vincent Feltesse a finalement renoncé à se présenter.
Quelles célébrités se présentent ?
Certaines célébrités n’hésitent pas à concurrencer les politiciens de premier plan qui se présentent aux élections municipales. À Montpellier, les électeurs pourront choisir de glisser un bulletin au nom de Rémi Gaillard, un humoriste et vidéaste très engagé dans la cause animale. À Paris, Vikash Dhorasoo a décidé de porter les couleurs des Insoumis pour ce scrutin. En Seine-et-Marne, plus précisément à Moissy-Cramayel, c’est le chanteur Francky Vincent qui a décidé de se porter candidat sur une liste sans étiquette. Enfin, à Marseille, l’ancien handballeur français Jackson Richardson a décidé de soutenir le candidat des Républicains Bruno Gilles.
Edouard Philippe sera-t-il réélu au Havre ?
Il a fait durer le suspens pendant de nombreuses semaines... Avant de donner sa décision au dernier moment. Le Premier ministre Edouard Philippe a décidé de se présenter comme tête de liste aux élections municipales du Havre. Il a précisé qu'il resterait à Matignon durant toute la campagne et même après le scrutin en cas de victoire, tant qu'Emmanuel Macron continuerait à lui "accorder sa confiance".
Sur le papier, Edouard Philippe peut cumuler les deux fonctions. En cas de victoire, le Premier ministre a annoncé qu'il proposerait à l'élection au conseil municipal Jean-Baptiste Gastinne, l'actuel maire Les Républicains de la ville. Le parti de droite n'a pas l'intention de soutenir la candidature d'Édouard Philippe, même s'il est issu de ses rangs. De nombreux élus Les Républicains de la ville se sont engagés aux côtés d'Édouard Philippe lors de l'annonce de sa candidature.
Les deux dernières semaines qui ont précédé le second tour de l'élection, Edouard Philippe a multiplié les allers-retours entre Paris et Le Havre. Le Premier ministre songe-t-il à quitter Matignon pour retrouver son fief ? Après trois ans aux côtés d'Emmanuel Macron, Edouard Philippe se sait sur la sellette. Dans un entretien au quotidien Paris-Normandie, il évoquait son éventuel retour au Havre bien plus tôt que prévu, précisant que cette décision appartenait à Emmanuel Macron...
Quels enjeux pour les différentes forces politiques ?
Le test de Macron à mi-mandat
Les élections municipales de mars 2020 sont le deuxième grand rendez-vous électoral depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron et sont un test pour sa présidence, déjà malmenée par de crises sociales d’ampleur. L’enjeu pour le parti d’Emmanuel Macron est de s’implanter dans les territoires où La République en marche n’a aucun élu. Avec, dans le viseur, les élections sénatoriales, qui doivent se dérouler en octobre 2020.
Les Républicains veulent préserver un maximum de villes
Après une défaite cuisante à l’élection présidentielle en 2017 et aux élections européennes de 2019, Les Républicains espèrent redresser la barre avec les élections municipales de 2020. L’objectif pour le parti de droite ? Conserver un maximum des villes que ses élus ont en leur possession. En 2014, le parti a réussi à reprendre près de 70 villes à la gauche et il ne compte pas les laisser, ni au Parti socialiste, ni à La République en marche.
Un scrutin de la dernière chance pour le Parti socialiste
Alors qu’ils se retirent progressivement de l’avant-scène de la politique nationale, les membres du Parti socialiste aimeraient pouvoir garder les grandes villes qu’ils possèdent, notamment Paris, Lille, Rennes, Nantes et leur ancrage territorial.
Un scrutin d’ambition pour le Rassemblement national
Après les élections européennes, le Rassemblement national entend bien récupérer plusieurs villes de l’Hexagone lors des élections municipales, notamment Perpignan. Dans les Hauts de France, où le parti est implanté dans de nombreuses villes, l’objectif sera de garder les mairies déjà acquises.