Selon une étude publiée ce vendredi 26 mai par Santé publique France, un patient hospitalisé sur 18 est touché par une infection nosocomiale, contractée au sein de l'établissement de santé. Un chiffre en légère hausse depuis 2017 et qui s'explique principalement par la pénurie de soignants.
Hausse des infections nosocomiales : "Le risque associé aux soins est le reflet de leur qualité"

Quel est le risque de tomber malade… à l’hôpital ? Un patient hospitalisé sur 18 est touché par au moins une infection nosocomiale, selon une enquête nationale, publiée par Santé publique France ce vendredi 26 mai. Également appelée « infection associée aux soins » dans le jargon médical, elle désigne un état infectieux contracté au sein de l’établissement de santé, apparaissant généralement « après 48 heures d’hospitalisation », peut-on lire sur le site du ministère de la Santé. La proportion des personnes infectées, en incluant les patients atteints du Covid, est ainsi en hausse de 14,7 % entre 2017 et 2022, après avoir stagné de 2012 à 2017 et globalement baissé entre 2001 et 2012. Mais si l’on exclut les Covid nosocomiaux, Santé publique France indique que ce taux augmente (+7,5 %) mais « de manière non significative » par rapport à 2017.Plusieurs facteurs expliquent cette légère hausse du nombre d’infections nosocomiales. À commencer par la crise que traverse l’hôpital public actuellement : « Le risque infectieux associé aux soins est le reflet de leur qualité », constate le docteur Pierre Parneix, médecin de santé publique et d'hygiène hospitalière au CHU de Bordeaux. Selon...