Voici la date de la prochaine augmentation des pensions de retraite en 2025

Après une hausse déjà appliquée en janvier dernier sur les régimes de base, cette nouvelle augmentation vise à compenser l’inflation et préserver le pouvoir d’achat des retraités. Au total, plus de 14 millions de retraités français affiliés au régime complémentaire Agirc-Arrco sont concernés par cette revalorisation. Prévue au 1er novembre 2025, elle sera effective sur les comptes bancaires des retraités à partir du 3 novembre, comme le précise Enquête-Débat. 

Le régime Agirc-Arrco, qui concerne les anciens salariés du privé, est piloté par les partenaires sociaux. La revalorisation des pensions complémentaires s’appuie sur les règles fixées par l’accord national interprofessionnel. Celui-ci prévoit un ajustement annuel basé sur l’inflation constatée l’année précédente, à laquelle est soustrait un abattement de 0,4 point.

Pour 2025, la Banque de France anticipe une inflation de 1,3 %, ce qui laisse envisager une hausse comprise entre 0,9 % et 1,3 %. Le taux exact sera déterminé à l’automne, lors de la réunion annuelle des partenaires sociaux.

Quel impact pour votre pension ?

Bien que cette augmentation reste plus modeste que celles observées en 2022 (+5,1 %) et 2023 (+4,9 %), elle représente un ajustement bienvenu. À titre d’exemple, pour une pension Agirc-Arrco moyenne de 514 euros par mois, une hausse de 1,2 % porterait ce montant à environ 520 euros. Une évolution qui, si elle semble modérée, reste significative pour de nombreux foyers retraités.

Cette mesure s’ajoute à la hausse de 2,2 % appliquée en janvier 2025 aux pensions de base, touchant 17 millions de retraités du régime général, qu’ils soient salariés, indépendants ou fonctionnaires. Et d’autres régimes spécifiques ont également connu des revalorisations cette année. Pour les indépendants, la valeur du point RCI est passée de 1 327 euros à 1 335 euros, soit une hausse de 0,6 %. 

D’autres hausses dans les régimes complémentaires spécifiques

Le régime IRCANTEC, qui concerne les agents contractuels de la fonction publique, a connu une augmentation de 2,2 %, alignée sur celle des pensions de base. Enfin, la retraite complémentaire des avocats, gérée par la CNBF, a été revalorisée de 2 %. Ces différentes hausses traduisent la volonté d’adapter les pensions aux évolutions de l’inflation et de préserver le pouvoir d’achat des retraités.

Si la hausse de novembre semble modérée, elle s’explique par le ralentissement de l’inflation en 2024, dans un nouveau contexte économique bien moins tendu que lors des années précédentes. Cela conduit  donc à des augmentations plus prudentes. Pourtant, les enjeux restent élevés : de nombreux retraités dépendent de ces ajustements pour maintenir leur niveau de vie face à des dépenses souvent incompressibles.