Retraite : quelle pension avec 188 trimestres cotisés ?Istock
Partir à la retraite avec plus de trimestres que prévu n'est jamais une mauvaise idée. Combien pourriez-vous gagner de plus que prévu avec 188 trimestres ?

Savez-vous combien vous toucherez à la retraite ? Si vous avez l’âge légal de départ, c’est-à-dire 62 ans avant toute réforme, et le nombre de trimestres requis pour prétendre au taux plein, vous pourriez bénéficier d’une pension complète. Cette dernière, il faut bien le rappeler, diffère sensiblement d’une pension au taux plein, obtenue automatiquement en partant à 67 ans. Ceci étant dit, il importe aussi de préciser que le nombre de trimestres demandé dépend de l’année de naissance. Pour les Françaises et les Français nés en 1960, qui peuvent donc prétendre à une cessation d’activité cette année, il s’élève à 167. Quiconque ne peut pas les afficher fera l’objet d’une minoration. Cette décote, qui s’applique sur la pension finale, est d’ailleurs définitive.

Du reste, la formule de calcul du montant de la pension dépend aussi d’autres facteurs, comme a pu l’expliquer Planet à maintes reprises par le passé. L’administration française, sur le site du service public, la présente ainsi : “Revenu annuel moyen x Taux de la pension x (Durée d’assurance du salarié au régime général limitée à la durée d’assurance maximum selon l’année de naissance / Durée d’assurance pour obtenir une pension à taux plein)”.

Ceci étant dit, certains travailleurs ne sont pas confrontés au problème de la décote : ils font face, au contraire, au sujet de la surcote. C’est ce qui arrive quand on a travaillé plus que nécessaire.

Surcote : à quoi faut-il s’attendre quand on a cotisé 188 trimestres ?

Partir à la retraite avec 188 trimestres, quand on est né en 1960 ou avant, c’est partir avec 21 trimestres de plus que prévu. Sous réserves que ceux-ci aient tous été cotisés (et non assimilés, ceux-ci n’ouvrant pas droit à une majoration), c’est une surcote considérable qui attend le travailleur en question. Elle est limitée, au maximum, à quatre trimestres supplémentaires par an, avec une majoration de 1,25% par trimestre, passée la durée de cotisation requise. Soit, en théorie, 26,25% en plus. Sans tenir compte, en tout cas, des garde-fous précédemment évoqués…