Retraite des enseignants : une promesse tenue à moitié ?IllustrationIstock
L'exécutif a promis de nouveaux droits à la retraite pour les enseignants. Cette promesse va-t-elle être tenue ?

L’histoire remonte aux années 1980 et 1990, où environ 30 000 enseignants avaient touché une allocation qui devait leur ouvrir des droits à la retraite. Trente ans plus tard, ces enseignants attendent toujours la mise en place de cette promesse, qui peine à trouver une issue heureuse et les prive de périodes comptabilisées pour leur retraite. Quelles sont les pistes envisagées pour l’ouverture de ces droits tant attendus ?

Retraite des enseignants : une promesse qui peine à être tenue

Alors que près de 30 000 enseignants avaient perçu une allocation durant deux ans, le temps de leur formation, la promesse de voir ces périodes être comptabilisées pour leur retraite était restée dans les mémoires. Dès lors, ces enseignants attendaient de percevoir, au maximum, huit trimestres de retraite supplémentaires, pour les deux années d’allocation perçue. Un soutien appréciable qui aurait pu leur permettre d’atteindre plus tôt que prévu le taux plein pour partir à la retraite. Dans les faits, la réalité est moins évidente puisque le décret qui devait être associé à cette décision n’a jamais été publié.

Retraite des enseignants : une issue décevante ?

À l’heure actuelle, le gouvernement vient de s’engager à publier le décret demandé d’ici la fin de l’année. Toutefois, les enseignants concernés devraient connaître une déception par rapport aux chiffres annoncés puisque, comme le rapportent nos confrères de Capital, “seul 50% du temps de perception de l’allocation sera en réalité pris en compte”. Par exemple, si un enseignant a reçu l’allocation pendant deux ans lors de sa formation, il n’aura pas le droit à huit trimestres de retraite, mais à quatre. Un choix qui fait déjà grincer des dents, notamment celles du sénateur Les Républicains de la Haute-Saône, Olivier Rietmann, qui le qualifie comme “une arnaque d’Etat”, tout en espérant que l’exécutif va modifier sa décision avant la publication du décret.