Réforme des retraites : ce qui change pour la pénibilitéIllustrationIstock
La réforme des retraites entraîne de nombreuses avancées. Découvrez ce qui change pour la pénibilité.

Dès le 1er septembre, la réforme des retraites va être mise en application avec, en perspective, différents changements comme le relèvement de l’âge légal de départ, la hausse de la durée d’assurance ou encore la suppression des régimes spéciaux. De nombreuses autres mesures vont également être au programmeavec la création d’une pension minimum, mais aussi la possibilité d’une surcote de 5% pour les mères de famille. Certains travailleurs particulièrement exposés vont aussi voir certaines choses changer : c’est le cas pour les métiers pénibles. Découvrez ce qui va changer pour la pénibilité.

Réforme des retraites : quelles avancées pour la pénibilité ?

Un salarié peut bénéficier d’un compte professionnel de préventiondans le cas des métiers dits pénibles. Pour l’heure, les points acquis grâce à ce dispositif ont la possibilité d’être utilisés dans trois contextes différents : le financement d’une formation professionnelle, le passage au temps partiel ou un départ en retraite anticipée. Le décret publié le 11 août décrit ainsi un quatrième motif d’utilisation pour le financement d’une reconversion professionnelle. Un point acquis sur le compte donnera ainsi droit à 500 euros pour une formation intégralement suivie durant son temps de travail.

Réforme des retraites : une meilleure prise en compte de la pénibilité

Grâce aux avancées prévues par la réforme des retraites, il sera plus facile d’ouvrir un compte professionnel de prévention. Le seuil de travail de nuit va ainsi passer de 120 à 100 nuits par an à compter du 1er septembre et celui du travail en équipes successives alternantes de 50 à 30 nuits. Le nombre de points cumulés sur le C2P ne sera également plus plafonné sauf pour les retraités souhaitant en profiter pour bénéficier d’une retraite anticipée. Chaque période d’exposition ouvrira, par ailleurs, droit à un nombre de points égal au nombre de facteurs de risques professionnels auxquels le salarié est exposé.