Nommé ministre de l’Intérieur il y a bientôt trois semaines, Bruno Retailleau continue de détailler sa feuille de route et remet à l’ordre du jour le sujet explosif de la réforme de l'aide médicale d'État.
C’est une obligation pour les salariés agricoles : l’affiliation à un régime de retraite complémentaire doit être réaliséepour tout salarié assujetti au régime de base des assurances sociales agricoles. Dès la signature du contrat de travail, les salariés non cadres adhèrent auprès de la CAMARCA pour le régime ARRCO quand les salariés cadres choisissent la CRCCA pour le régime AGIRC.
Retraite complémentaire : une affiliation obligatoire pour les salariés agricoles
Dans tous ces contextes, c’est l’employeur qui doit effectuer toutes les formalités relatives aux affiliations. Pour les employeurs multiples, c’est une association cumulée à la caisse Arrco et à la caisse Agirc qui est réalisée. Les cotisations de cette retraite complémentaire sont calculées à partir d’un taux de cotisation appliqué au salaire brut et au taux de cotisation de l’entreprise. Les taux d’appel des cotisations varient d’après le régime de retraite concernéet le statut du salarié.
Retraite complémentaire : quelles valeurs de points pour les agriculteurs ?
Pour les salariés non cadres, c’est une cotisation à des institutions membres de l’Arrco sur l’ensemble des salaires bruts dans la limite de trois fois le plafond de la Sécurité sociale. Les salariés cadres cotisent également à des institutions membres de l’Arrco sur la partie du salaire brut, qui est limité à une fois le plafond de la Sécurité sociale. Pour la partie supérieure au plafond, c’est une cotisation à une institution membre de l’Agirc dans la limite de huit fois le plafond de la Sécurité sociale qui est effectuée. Pour l’heure, les valeurs annuelles des points de l’Agirc s’élèvent à 0,4352 euros alors que celles de l’Arrco atteignent 1,2513 euros.