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En plein débat sur la pénibilité et les conditions de travail, le travail de nuit est régulièrement discuté. Pour de nombreux salariés, cette exception se transforme parfois en règle, qui altère les capacités physiques et la santé des travailleurs. Des compensations particulières doivent donc être proposées aux personnes concernées. Lors de la fin de votre carrière professionnelle, le travail de nuit a-t-il un impact sur votre future retraite ?
Travail de nuit : quelle est sa définition ?
Le travail de nuit est défini par des horaires atypiques, généralement compris entre 21 heures et 7 heures du matin. Les salariés devant travailler, au moins deux fois par semaine, trois heures de travail de nuit quotidiennes, ou encore ayant l’obligation de réaliser un nombre minimal d’heures de travail de nuit, sont considérés comme des travailleurs de nuit. Le salarié qui répond à ces critères a droit à un suivi médical, à des repos compensatoires, mais aussi à un compte professionnel de prévention (C2P) et des droits de refus de travail de nuit. Il faut noter qu’un travailleur de nuit ne peut pas exercer son activité plus de 8 heures par jour.
Travail de nuit : un critère de pénibilité reconnu pour la retraite
Appartenant aux critères de pénibilité, le travail de nuit permet au salarié d’acquérir des points pénibilité à partir de 120 nuits par an. Ces points peuvent être convertis en heures de formation, en réductions du temps de travail ou en trimestres de retraite. À partir de 55 ans, vos points ont également la possibilité d’être convertis en trimestres de retraite, à raison d’un trimestre pour dix points. Ils vous permettront ainsi d’obtenir les conditions du taux plein au plus tôt et de partir à la retraite jusqu’à deux ans avant l’âge légal. Dans le cas où vous avez commencé à travailler avant 20 ans, ces trimestres de majoration comptent dans votre durée cotisée pour le calcul de vos droits à la retraite anticipée pour carrière longue.