Carrière longue : n’oubliez pas le cumul emploi-retraite et le départ progressif
Certains actifs sont en mesure de mettre un terme à leur parcours plus tôt que d’autres. On parle alors de retraite anticipée, laquelle est rendue possible dans trois cas de figure différents, rappelle le site spécialisé Retraite.com. Le premier scénario est celui du handicap. Une employée ou un travailleur reconnu invalide au travail bénéficie, dans certains cas, de la possibilité de liquider ses droits dès 60 ans. Parfois plus tôt, même. Le deuxième chemin n’est autre que celui de la pénibilité : un métier estimé particulièrement ardu ou contraignant physiquement ouvre la voie à une retraite précoce. Enfin, il reste la carrière longue. Celle-ci intervient quand l’individu a commencé à exercer très tôt et est en mesure de présenter plusieurs trimestres validés avant certains paliers d’âge.
Retraite anticipée : peut-on être éligible au cumul emploi-retraite ou à la retraite progressive ?
Dans un cas comme dans l’autre, la retraite anticipée n’empêche pas le cumul emploi-retraite ou le départ progressif à la retraite. Ceci étant, il importe de respecter un certain nombre de règles importantes.
Décider de cumuler emploi et retraite avant l’âge légal de cessation d’activité n’est possible que sous réserve de ne pas excéder un certain montant de revenus et à condition de patienter au moins six mois si l’on décide de reprendre une activité auprès de son précédent employeur.
Dès lors, la question se pose : ces dispositifs sont-ils intéressants dans le cadre d’une carrière longue ? Ils peuvent l’être, informe Dossier Familial. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, en conclusion de cet article.
1 - Cumul emploi retraite : le scénario n°1
Le premier scénario, dans le cadre du cumul emploi-retraite et de la carrière longue, consiste à décider de percevoir sa pension dès 60 ans. Ce n’est objectivement pas la meilleure piste envisageable : vous n’ouvrirez pas de nouveaux droits à la retraite et le montant maximal que pourrait rapporter la reprise d’activité est plafonné. Pour autant, cette solution présente un avantage réel, en cela qu’elle permet de gonfler sa pension et - potentiellement - de compenser le malus imposé par l’AGIRC-ARRCO.
2 - Cumul emploi retraite : le scénario n°2
Le deuxième scénario, dans le cadre du cumul emploi-retraite et de la carrière longue, consiste à décider de percevoir sa pension à compter de 61 ans. En somme, il s’agit donc de reporter d’un an son départ à la retraite… Ce qui n’est pas sans avantages. Le malus précédemment évoqué n’est plus appliqué, ce qui signifie que l’argent gagné ne sert plus qu’à renforcer la pension. Cependant le montant que vous pourriez toucher demeure plafonné.
3 - Cumul emploi retraite : le scénario n°3
Retarder son départ à la retraite de deux ans revient à partir à l’âge légal de cessation d’activité, quand on peut traditionnellement prétendre à la carrière longue. Cependant, cela signifie tout de même partir plus tôt que l’essentiel des Françaises et des Français tout en profitant d’un certain nombre d’avantages. En l'occurrence : un bonus de 10% de l’Agirc-Arrco, une pension majorée et un cumul emploi-retraité déplafonné ! Financièrement, c’est la solution idéale.
4 - Retraite progressive : du mieux du côté de la pension
D’aucuns pourraient cependant opter pour la retraite progressive plutôt que pour le cumul emploi-retraite. Cette solution permet de toucher une partie de sa retraite tout en continuant à travailler à temps partiel. C’est donc l’occasion d’éviter le malus Agirc-Arrco et de majorer sa pension, tout en cumulant encore de nouveaux droits, informe Dossier Familial.
5 - Retraite progressive : faciliter la transition
Autre avantage de la retraite progressive : elle est progressive. Se faisant, il est possible de réduire peu à peu le temps travaillé jusqu’à ce que l’arrêt définitif de l’activité professionnelle paraisse naturel. C’est l’assurance de faciliter une transition parfois ardue.
