Succession : 7 démarches à faire de son vivant
Parfois riche en querelles, la mise en place d’une succession peut entraîner des tensions au sein d’une famille entre enfants et conjoints. Si la loi prévoit plusieurs règles à respecter, vous avez également la possibilité de réaliser des démarches précises pour que cette période se passe dans une relative sérénité. Par exemple, il vous est permis d’agir sur l’héritage reçu par vos descendants. Voici 7 démarches à faire de votre vivant.
Succession : comment la préparer ?
Alors que beaucoup de Français préfèrent ne pas envisager, à l’avance, la perspective de leur décès, d’autres choisissent de s’y confronter au plus tôt. Si vous le souhaitez, il est, en effet, autorisé d’agir sur sa succession, mais aussi sur l’héritage qui va être reçu par vos enfants, vos conjoints ou votre famille proche. Pour cela, il est nécessaire de recourir à certaines démarches, qui éviteront des disputes familiales et vous permettront de voir vos volontés propres être réalisées.
Succession : les démarches à faire de votre vivant
Afin de mener à bien votre succession, vous avez la capacité de rédiger votre testament. Pour que vos dernières volontés soient juridiquement applicables, vous devez le rédiger intégralement de votre main, sans oublier de le dater et de le signer. Il est indispensable d’exprimer clairement et simplement vos souhaits. N’oubliez pas de remettre le document à un notaire pour qu’il puisse l’enregistrer au Fichier central des dispositions de dernières volontés. Pour vous accompagner, voici les 7 démarches que vous pouvez réaliser de votre vivant.
Avantager votre enfant préféré
Dans le cadre de votre succession, vous pouvez avantager votre enfant préféré en utilisant la quotité disponible, une fraction de votre succession sur laquelle vous pouvez garder la main.
Réaliser une donation à votre conjoint
Il vous est possible de réaliser une donation au dernier vivant pour offrir une protection idéale à votre conjoint.
Contracter un pacs et rédiger un testament
Si vous pouvez prévoir un legs par testament, ce n’est pas recommandé car votre conjoint devra régler des droits de succession à hauteur de 60% de ce qu’il a reçu. Misez plutôt sur un pacs et la rédaction d’un testament.
Faire un testament partagé
Il est possible d’écrire un testament partagé pour préciser lequel de vos enfants recevra certains de vos biens. Il s’agit d’une manière d’éviter les querelles autour de votre héritage.
Souscrire une assurance-vie
N’hésitez pas à réfléchir à la perspective d’une assurance-vie, qui vous offrira de transmettre en exonération à votre conjoint jusqu’à 152 500 euros.
Limiter les droits d’un enfant
Toujours par testament, vous avez la capacité de limiter le droit de vos héritiers au minimum légal.
Changer de régime matrimonial
Enfin, il est également recommandé de modifier votre régime matrimonial en adoptant la communauté universelle avec clause d’attribution intégrale au conjoint.