Voici combien coûtent les voyages d’Emmanuel Macron en avionCrédit : Abd Rabbo Ammar/ABACAabacapress
Pour mener à bien sa mission, le président de la République est souvent contraint de partir à l'étranger. Régulièrement, il prend l'avion. Une opération coûteuse, s'il en est...

Il partait, ce lundi 25 juillet 2022, pour le Cameroun. Le président de la République s’y rend, explique France 24 sur son site, dans le cadre d’un voyage dédié à la sécurité alimentaire, mais aussi aux investissements français dans la région. Il devrait aussi aborder la question de la gouvernance avec Paul Biya, le plus vieux chef d’Etat du monde, qui dirige le pays depuis maintenant quarante ans. Par la suite, Emmanuel Macron doit aussi partir pour le Bénin avant de gagner la Guinée-Bissau. Trois mois après sa réélection, difficile de ne pas voir combien le chef de l’Etat multiplie les voyages : en plein coeur de la campagne législatives, il n’hésitait pas à se rendre en Ukraine, à un moment alors jugé décisif, comme le rappelle Radio France.

Tous ces déplacements, si essentiels puissent-ils s’avérer à l’exercice de sa mission, représentent mécaniquement un coût important - et grandissant ! - pour la présidence de la République. A chaque fois qu’il voyage, Emmanuel Macron passe par l’avion et opte d’ailleurs pour l’A330 présidentiel, rapporte Midi Libre sur son site, non sans souligner le différentiel de mode de fonctionnement avec François Hollande. Le président socialiste, pour sa part, voyageait toujours en voiture ou en train.

Emmanuel Macron : combien coûtent ses déplacements, au juste ?

La Cour des comptes s’est donc attardée sur le prix des déplacements d’Emmanuel Macron. En 2021, le chef de l’Etat a ainsi accumulé 54 voyages officiels ou officieux… à 20 000 euros par heure de vol. En tout et pour tout, cela représente donc 4,4 millions d’euros dépensés sur l’année précédente. Toutefois, s’il fallait compter l’ensemble des déplacements et pas seulement les voyages en avion, ce montant grimperait alors à 10,5 millions d’euros dépensés, poursuivent nos confrères.