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La ministre de l’Ecologie s’est mis les élus de Poitou-Charentes à dos. Opposée au projet de l’autoroute A831 qui devait traverser le marais poitevin, Ségolène Royal a subi de fortes critiques de la part d'élus de droite comme de gauche. Ces derniers dénoncent notamment son "mépris de châtelaine".
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La Vendée et la Charente-Maritime ne seront finalement pas reliées par une autoroute
Le projet d’autoroute reliant Fontenay-le-Comte (Vendée) et Rochefort (Charente Maritime) avait été validé en 2011 par François Fillon. Pourtant, Ségolène Royal y a opposé son véto ce vendredi. L’ancienne présidente de la Poitou-Charente s’est ainsi attirée l’ire des partisans de ce projet.
La droite et la gauche unies face aux "caprices de dame Ségolène"
"La déclaration de madame Royal intervient de façon totalement improvisée tandis que les services de l'État, mais aussi ceux des collectivités locales, travaillent en étroite collaboration depuis des semaines à la finalisation du projet", a déclaré Jacques Auxiette, le président PS de la région poitou-Charentes, à Centre Presse.Pour Bruno Retailleau, le président UMP du conseil général de la Vendée, ce refus de valider le projet "c'est le caprice de dame Ségolène Royal, le fait du prince de celle qui se prend peut-être pour Aliénor d'Aquitaine", rapporte Ouest France.
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Le sénateur va plus loin pour Centre Presse en déclarant que "le Marais poitevin n'est pas le jardin de Ségolène Royal". Pour lui, les habitants de la région ne sont pas "des gueux qui s'inclinent sans broncher au passage de leur châtelaine". L’attitude de la ministre de l’Ecologie s’apparente à "du mépris" pour le peuple, estime-t-il.
Un courrier "transpartis" a été envoyé au gouvernement ce lundi
Si les élus EELV soutiennent la position de la ministre, plusieurs élus de droite et de gauche ont cosigné une lettre pour dénoncer ce "mépris" de Ségolène Royal. Ainsi, les élus UMP Bruno Retailleau et Dominique Bussereau, présidents des conseil généraux de la Vendée et de Charente Maritime, et les élus PS Jacques Auxiette, président du conseil régional des Pays de la Loire, Hugues Fourage, député du Sud-Vendée, Suzanne Tallard et Olivier Falorni députés de Charente-Maritime, s'accordent pour dénoncer cette décision de la ministre de l’Ecologie.
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