Sécurité du président de la République : 5 objets insolites utilisés pour le protéger

Publié par Nantcy Leone
le 30/04/2022
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AFP
Ce mercredi 27 avril à Cergy, dans le Val-d'Oise, Emmanuel Macron a été la cible d'un jet de tomates. Pour le protéger, les services de sécurité ont aussitôt déployé un parapluie, très particulier. Quels sont les autres gadgets étonnants généralement employés ?

La sécurité des présidents de la République n’a "pas de prix". Selon la Cour des comptes, les dépenses liées à la sécurité du chef de l’État ont nettement bondi dès lors qu’Emmanuel Macron a pris ses fonctions. Dans son rapport sur les comptes et la gestion des services de l’Élysée publié en 2018 pour l’exercice 2017, il est indiqué que la protection du locataire de l’Élysée constitue un poste de dépenses crucial du palais présidentiel. Les services de sécurité, comprenant le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) et le commandement militaire, ont en effet été renforcés en 2017. Les agents représentent environ un tiers (32%) de l’effectif total des services du Président. Au total, cette année-là, la masse salariale liée à la Garde républicaine (188) ainsi que celle du GSPR (77), ont respectivement coûté 14,7 millions et 7,4 millions d’euros. Soit un total de 22,1 millions d’euros.

Il n’y a pas ailleurs pas que la masse salariale qui coûte cher. Car, pour protéger le président, des objets insolites dignes de James Bond sont également utilisés.


Sécurité du président : des armes de protection à disposition

Des objets à la pointe de technologie sont employés pour mettre à l’abri les chefs d’État. Certains peuvent paraître anodins, et pourtant, ils sont loin de l’être. Cible d'un jet de tomates ce mercredi 27 avril lors d’un déplacement au marché de Saint-Christophe de Cergy, dans le Val-d’Oise, Emmanuel Macron a immédiatement été protégé par un parapluie, peu commun. Comme le rapporte Ouest France, il possède en effet bien d’autres usages, comme 4 autres objets sécurisés.

Découvrez-les dans notre diaporama ci-dessous.

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Le ParaPactum

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Ce parapluie en toile de Kevlar – plus résistante que l’acier- a été créé en 2011 par l’entreprise familiale Le Parapluie de Cherbourg, qui le désigne comme une "véritable arme de protection".

Cet outil pesant 2 kg était "notamment utilisé par les policiers chargés de la protection du président de la République", a expliqué Charles Yvon, directeur du parapluie de Cherbourg, au micro de franceinfo.

En plus de protéger de la pluie, il permet aux équipes de sécurité de repousser une foule, de protéger le président de l’attaque d’un animal, d’un jet d’acide ou encore d’un projectile.

Il résiste également aux lames des couteaux et à un vent de face pouvant aller jusqu’à 200 km/h.

Employé pour la sécurité des présidents depuis le quinquennat de Nicolas Sarkozy (2007-2012), cet ingénieux parapluie est vendu entre 10 000 et 12 000 euros.

La mallette pare-balles

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Les services de sécurité sont aussi équipés d’une mallette spécifique, servant de bouclier pare-balles lorsqu’elle est déployée devant la personnalité à protéger. 

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Les voitures blindées

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Les véhicules présidentiels, de marques Renault ou PSA, sont customisés pour protéger le président de tout projectile. Le blindage est réalisé par une entreprise spécialisée et coûte environ 300 000 euros. 

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Des téléphones cryptés

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Les présidents de la République ont généralement plusieurs téléphones. Emmanuel Macron en possède 3 : 

- Son mobile personnel

- Un Teorem : téléphone à clapet et à touches hautement sécurisées

- Un mobile sécurisé aux communications cryptées : la puce, qui fonctionne comme une boîte noire, peut s’autodétruire à distance.

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Trappes et portes dérobées

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one exit of the cu chi tunnels, ho chi minh city, vietnam
Istock

Pour limiter les risques d’une attaque terroriste, des trappes et portes dérobées peuvent être installées. Cela a été le cas lors d’un meeting d’Emmanuel Macron à Bercy en avril 2017. "Une trappe avait été sciée. En cas de tir, le pupitre devait basculer et Emmanuel Macron se retrouver dans la partie creuse de la scène où avaient été placés un kit de secours et un gilet pare-balles", a expliqué à Midi Libre, Ludovic Chaker, ancien coordinateur des opérations de campagne du parti En Marche ! 

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