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Pour 94% des plus de 50 ans, le futur président ne peut avoir été condamné : qui sont les candidats d'office rayés de la liste ?
Planet Media et l'Ifop ont demandé aux 50 ans et plus quel profil de candidat ils souhaiteraient voir élu à l'Elysée en 2022 et ils ont été catégoriques : pas d'homme - ou de femme - condamné ! Qui sont les candidats officiels (ou officieux) qui ne peuvent plus y prétendre ?

Ils ne s'en cachent pas : pour les 50 ans et plus, le candidat idéal ne peut pas avoir fait l'objet d'une condamnation en justice. C'est en tout cas ce qui ressort du sondage Ifop pour Planet, qui interroge l'électorat quinquagénaire et plus au sujet de ses attentes pour l'élection présidentielle de 2022. Tous attendent d'être représentés par un candidat aux multiples qualités dévoilées en exclusivité dans nos colonnes, ayant identifié les bonnes priorités, et l'une d'entre elles apparaît particulièrement essentielle. Il s'agit en effet de la probité ! 94 % des sondés âgés d'au moins 50 ans refusent d'installer à l'Elysée un individu dont le casier judiciaire ne serait pas vierge.

Dans le détail, 93 % des 50-64 ans déclarent avoir un problème considérable avec l'idée d'élire un candidat déjà condamné par le passé. C'est un point de plus que le reste de la population, pour qui la moyenne s'établit à 92 %, nous apprend encore l'Ifop. Passé 65 ans, l'exigence d'honnêteté est encore plus marquée : elle grimpe à 97 % des électeurs. Des chiffres impressionnants qui ont pu être obtenus en interrogeant 1 012 personnes majeures - dont 502 au moins quinquagénaires - entre les 14 et 15 avril 2021 selon la méthode des quotas.

Le futur chef de l'Etat ne peut pas avoir été condamné : qui sont ceux qui ne pourraient pas se lancer ?

Dans l'hypothèse où un tel critère de sélection deviendrait incontournable, certains candidats déclarés à l'élection présidentielle de 2022 ne pourraient tout simplement pas se présenter. D'autres, qui se sont essayés à celle de 2017, n'auraient pas non plus pu concourir. De même, il est des candidatures non officielles - mais parfois largement discutées dans la presse - qui pourraient aussi poser problème… Plus de détails dans notre diaporama.

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N'oublions pas non plus les personnalités politiques qui, sans cacher leurs ambitions d'Elysée, ont été empêchées en 2017 pour une raison ou pour une autre et qui ne pourraient théoriquement pas retenter l'aventure en 2022… Ou celles qui font aujourd'hui l'objet de démêlés avec la justice, sans pour autant avoir été sanctionnées. Récapitulatif.

Déjà condamnée : Marine Le Pen

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Déjà condamnée : Marine Le Pen

Marine Le Pen a annoncé sa volonté de briguer l’Elysée en janvier 2020, indique France Inter. Ce sera donc sa troisième élection présidentielle, après celles de 2017 et de 2012. Elle a plusieurs fois été condamnée en justice au cours de sa carrière politique. Ce fut le cas notamment pour diffamation, note Le Figaro, mais aussi dansle cadre d’excès de vitesse qui lui ont valu le retrait de son permis, poursuivent nos confrères. Dès lors, impossible pour elle de participer, d'après les Françaises et les Français âgés de 50 ans au moins et sondés par l’Ifop pour Planet. Elle a aussi été condamnée en première instance dans l’affaire des kits de campagnes du FN, souligne le Huffington Post, mais a depuis bénéficié d’une relaxe partielle précise Le Monde. L’affaire est toujours en cours.

Déjà condamné : Jean-Luc Mélenchon

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Déjà condamné : Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon a annoncé sa volonté de briguer l’Elysée en novembre 2020, indique France Inter. Il avait soumis sa candidature à sa capacité à recueillir une "investiture populaire", se traduisant concrètement par l’obtention de 150 000 signatures. Ce sera sa troisième élection présidentielle après celles de 2017 et 2012. En 2018, après l’affaire des perquisitions, le chef de file des Insoumis a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour "rébellion et provocation", rapporte Le Parisien, et a décidé de ne pas faire appel. "Je suis condamné d'avance. Alors à quoi bon ?", a-t-il interrogé à l’époque. Dès lors, impossible pour lui de participer, d'après les Françaises et les Français âgés de 50 ans au moins et sondés par l’Ifop pour Planet.

Déjà condamné : Jacques Cheminade

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Déjà condamné : Jacques Cheminade

Jacques Cheminade fait partie des candidats à l’élection présidentielle de 2017.Il n’a pas dit s’il comptait se lancer de nouveau dans l’aventure électorale, mais à en croire les Françaises et les Français âgés de 50 ans au moins et sondés par l’Ifop pour Planet, il est hors-course. En effet, le président du parti politique Solidarité et Progrès a déjà été condamné, rapporte 20 minutes. En 2004, il écopait de 15 000 euros de sanction, décidée par le tribunal correctionnel de Lyon, pour la distribution d’un tract de campagne jugé diffamatoire.

Déjà condamné : Philippe Poutou

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Déjà condamné : Philippe Poutou

Philippe Poutou fait partie des candidats à l’élection présidentielle de 2017.Il n’a pas dit s’il comptait se lancer de nouveau dans l’aventure électorale, mais à en croire les Françaises et les Français âgés de 50 ans au moins et sondés par l’Ifop pour Planet, il est hors-course. En effet, informe 20 minutes, l’ouvrier-mécanicien a été condamné pour "dégradations en réunion", après avoir abîmé une voiture au salon de l’automobile. Il a écopé d’une amende de 431 euros et n’a pas fait appel, quand bien même il a dénoncé certaines irrégularités du jugement. "Par rapport aux autres collègues j’ai pris 200 euros de plus sans justification supplémentaire. Ils m’ont sans doute pris pour le meneur", a-t-il affirmé.

Déjà condamné : Alain Juppé

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Déjà condamné : Alain Juppé

Alain Juppé n’a pas pu faire partie des candidats à l’élection présidentielle de 2017, mais ne cachait pas alors ses ambitions d’Elysée.S’il est très peu probable qu’il se lance aujourd’hui dans la course électorale, il ne pourrait de toute façon plus tenter l’aventure, à en croire les Françaises et les Français âgés de 50 ans au moins et sondés par l’Ifop pour Planet. En effet, rappelle Le Dauphiné Libéré, Alain Juppé fait partie de ces anciens Premiers ministres que la justice française a condamné. En 2004, il a pris 14 mois de prison avec sursis en appel, auxquels s’ajoutaient un an d’inéligibilité pour "prise illégale d’intérêt".

Déjà condamné : Eric Zemmour

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Déjà condamné : Eric Zemmour

Eric Zemmour n’est pas officiellement candidat à l’élection présidentielle de 2022, mais d’aucuns lui prêtent régulièrement des ambitions d’Elysée qu’il n’a pas encore démenties. Reste à savoir, donc, si l’éditorialiste pourrait se lancer dans l’aventure… A en croire les Françaises et les Français âgés de 50 ans au moins et sondés par l’Ifop pour Planet, il est d’ores et déjà hors-course, puisqu’il a déjà été condamné à plusieurs reprises. Notamment, indique Le Monde, pour "provocation à la haine raciale".

Mis en examen : François Asselineau

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Mis en examen : François Asselineau

François Asselineau  a annoncé sa volonté de briguer l’Elysée en avril 2019, indique France Inter.Le président de l’Union populaire républicaine (UPR) en est donc à sa deuxième élection présidentielle, après celle de 2017 durant laquelle il n’avait pas su recueillir 1% des voix. Est-il hors-course à en croire les Françaises et les Français âgés de 50 ans au moins et sondés par l’Ifop pour Planet? Pas nécessairement : François Asselineau, mis en examen depuis février 202,  pour harcèlement et agressions sexuelles, n’a pas été condamné.

Condamné en première instance, puis a fait appel : François Fillon

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Condamné en première instance, puis a fait appel : François Fillon

François Fillon, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2017, pourrait-il retenter sa chance en 2022 ?Il fait partie des politiques qui peuvent se vanter de ne pas avoir été reconnu coupable par la justice… puisqu’il a fait appel de sa condamnation en première instance, indique Le Dauphiné Libéré. Il avait été condamné à 5 ans de prison, dont 2 ferme ainsi qu’à 375 000 euros d’amende et 10 ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de bien sociaux, ainsi qu’emplois fictifs. Pour l’heure, le jugement a été levé. Pas nécessairement de quoi le mettre hors-course aux yeux des Françaises et des Français âgés de 50 ans au moins et sondés par l’Ifop pour Planet.

Condamné en première instance, puis a fait appel : Nicolas Sarkozy

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Condamné en première instance, puis a fait appel : Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy, candidat malheureux à la primaire de la droite de 2016, n’a pas pu participer à l’élection présidentielle de 2017.Il ne cachait pourtant pas ses ambitions d’Elysée. Pourrait-il aujourd’hui se relancer dans l’aventure électorale ? Comme François Fillon, son ancien Premier ministre, il a été condamné en première instance. Il a écopé, indique France Culture, de trois ans de prison dont deux avec sursis et a fait appel du jugement. Ce dernier est donc levé dans l’immédiat. Pas nécessairement de quoi le mettre hors-course aux yeux des Françaises et des Français âgés de 50 ans au moins et sondés par l’Ifop pour Planet.

Élection présidentielle : les candidats probables pour 2027

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