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L’actuel porte-parole du gouvernement Olivier Véran s’est trouvé au cœur de nombreuses polémiques dans le cadre de son activité politique. Ses apparitions dans les gros titres des journaux et à la télévision ont débuté il y a maintenant près de 3 ans, de manière très abrupte. En effet, il devient subitement ministre de la Santé le 16 février 2020 : Agnès Buzin, occupant alors le poste, doit remplacer Benjamin Griveaux dans le cadre des municipales à Paris. Olivier Véran devient donc ministre de la Santé une semaine environ avant le début de la pandémie de Covid-19 en France, comme le rapportent nos confrères de Ouest-France.
C’est d’ailleurs la pandémie qui accaparera la quasi-totalité de son attention tout au long de son mandat en tant que ministre de la Santé, ce qu’il regrette amèrement : "J’ai été le ministre de la crise sanitaire pendant deux ans, j’aimerais bien maintenant être ministre de la Santé à temps plein", a-t-il témoigné à l’Obs. Cependant, après la réélection d’Emmanuel Macron, on lui attribue le poste de chargé des relations avec le Parlement, qu’il n’occupera que quelques semaines. En effet, sous le deuxième gouvernement Borne, il prendra ses fonctions actuelles en tant que porte-parole du gouvernement.
Olivier Véran : "contaminé" par la pandémie, considéré comme menace par son propre camp
Olivier Véran s’est en effet vu mis de côté, notamment par Emmanuel Macron suite à sa réélection. La cause ? Il serait trop associé à la pandémie dans l’esprit des Français, et l’exécutif voulait du sang neuf au poste de la Santé. Il a en effet enchaîné les scandales durant la crise sanitaire : celui des masques ou encore des doses de vaccin qui tardaient à arriver. L’affaire Mc Kinsey n’aura été que la cerise sur le gâteau, donc.
Mais même dans le cadre de ses fonctions actuelles en tant que porte-parole du gouvernement, Olivier Véran parvient à dégrader sa propre image aux yeux des Français : sa culpabilisation des grévistes au sujet de la crise climatique et de la sécheresse n’est qu’un exemple parmi d’autres. Par les temps qui courent dans un gouvernement instable, il pourrait bien perdre complétement sa place. A l’origine, il était médecin neurologue au CHU de Grenoble, avant de faire son entrée à l’Assemblée en 2012.