D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
Au cœur de la crise du Covid-19, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, pointerait-il le bout de son nez en vu d’une candidature aux prochaines élections présidentielles de 2027 ? Ce dimanche 9 avril 2023, c’était la question à fort enjeu posée par Le Parisien.
Son poste le trahit
Succédant à Olivia Grégoire (actuelle Ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme), Olivier Véran est omniprésent notamment dans les médias. Certes, habitué à parler aux journalistes depuis la pandémie durant laquelle il occupait le poste de Ministre de la Santé, il piétine quelque peu ces derniers temps comme le raconte un parlementaire Renaissance : "C’est un des jobs les plus en vue, mais aussi parmi les plus casse-gueule. Olivier Véran, comme ceux qui ont occupé le poste avant lui, l’apprend parfois à ses dépens".
Mercredi dernier, le 4 avril, il dénonce les problèmes de trafics de drogue à Marseille aux cités où se trouvent "les énormes tours héritées des années 1970 de l’architecte Le Corbusier". Or, le quartier qu’il mentionne est l’un des plus aisés de la cité phocéenne et que celui-ci n’a jamais accueilli le moindre dealer. Autant dire qu’il éprouve des difficultés récentes auprès des médias, à qui il se confie deux fois par semaine depuis un an et demi. Il tente de rassurer l’opinion en jurant qu’on ne le reprendra plus.
Connu pour sa communication en temps de crise (durant la crise du Covid et celle de la réforme des retraites), il n’ignore pas les difficultés de son poste actuel. Celui-ci exige une connaissance parfaite de tous les sujets s’associant aux nombreux ministères du gouvernement.
Diverses rencontres attisent les médias
Dernièrement, l’ancien conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes a reçu, 72 rue de Varenne, diverses visites, desquelles il se justifie par : “Je ne vois pas ce qu’il y a d’étonnant à ce que, quand on fait de la politique, on s’intéresse aux sujets de transformations de la société. Cela sert à ça la politique”. Parmi elles, il reçoit un sociologue, une philosophe, un économiste voire même un psychologue.
Politiquement parlant, Olivier Véran a notamment eu droit de rencontrer l’ancien Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault ou encore un candidat aux présidentielles, Benoît Hamon. Ancien socialiste, ces entretiens ravivant ces origines PS mais surprennent malgré tout. Plus étonnant, il a également accueilli l’écologiste Sandrine Rousseau afin de, selon ses dires "discuter de l’activisme".
Une ambition non dissimulée
Que prépare Olivier Véran avec ces entrevues ? Certaines personnalités de la majorité avouent penser qu’il cultive ses ambitions pour 2027. L’intéressé se défend. Néanmoins, l’étonnant caractère public de ces rencontres ne calme pas les rumeurs.
À l’horizon d’un très probable remaniement, cela aiderait forcément le porte-parole dans sa quête. Certains de ses collaborateurs serait même d'accord pour qu’il prenne la tête du gouvernement.
Durant "son temps libre", le porte-parole se rend une fois par semaine au cœur de l’opinion publique afin de comprendre pourquoi certains ont renoncé à donner leur voix à tel ou tel candidat : "On discute à bâtons rompus pour savoir pourquoi ils ne croient plus à la politique". Il revient également sur des thèmes marquants du quinquennat et notamment celui de l’immigration pour lequel il souhaite que "la peur ne se transforme pas en colère pour ensuite voter RN, on doit travailler la question de l’intégration".