Partager :

Législatives : Les "bons mots" de la campagne électorale
La campagne électorale expresse pour les législatives anticipées est l'occasion pour les responsables politiques de faire montre de leur éloquence. Florilège.

L’an dernier, c’est Edouard Philippe qui l’a emporté. Le prix de l’humour politique récompense chaque année la finesse d’esprit des responsables politiques français. Après l’année électorale intense, marquée par une dissolution inattendue et une campagne électorale express pour les législatives anticipées, les occasions d’en faire la preuve n’auront pas manqué. De ces mots, plus ou moins bons - à chacun d’en juger - nous en avons retenu 7 présentés dans le diaporama ci-après.

“Mais vous avez tout à fait raison, monsieur le Premier ministre! ”

Par le passé, répliques cinglantes et autres commentaires humoristiques, quand il ne s’agit pas de phrases obscures, ont émaillé de nombreuses campagnes électorales. L’on retient plus souvent celles prononcées par des candidats à l’élection présidentielle, telle que la fameuse réplique de François Mitterrand, alors candidat à sa réélection en 1988, face à celui qui occupait alors le poste de chef de gouvernement, son opposant Jacques Chirac. 

Ce dernier, lui assurant, qu’en période électorale, il ne s’exprimait pas en tant que Premier ministre, et François Mitterrand pas en tant que président, il comptait appeler son interlocuteur par son nom plutôt que par son titre. Ce à quoi François Mitterrand lui a rétorqué “mais vous avez tout à fait raison, monsieur le Premier ministre !”

Vidéo du jour

Débat à venir

 En la matière, l'année 2023 s’est révélée plutôt riche : vous pouvez vous tester à ce propos avec ce quiz. Il est évidemment trop tôt pour savoir si l’histoire retiendra l’une des réparties de cette campagne pour les législatives. Ce d’autant moins qu’un débat télévisé est prévu entre les représentants des trois mouvements auxquels les sondages prêtent le plus d’intentions de vote. Cette rencontre entre Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard doit avoir lieu le 25 juin. L’occasion de faire preuve de leur verve.

Mais nul besoin d’attendre jusque-là pour découvrir les amabilités qui se sont déjà échangées sur le ring politique depuis le 9 juin 2024. 

“Le programme du RN, c’est un oignon…”

1/7
 “Le programme du RN, c’est un oignon…”

“Le programme du Rassemblement national de Jordan Bardella, c’est un oignon, chaque jour il se pèle et à la fin, il ne reste que les yeux pour pleurer”, a déclaré Gabriel Attal lors d’une interview au JT de 20 heures sur TF1 le 19 juin. 

“On attendait Jupiter, on a eu Néron”

2/7
“On attendait Jupiter, on a eu Néron”

Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, invité sur RTL le 19 juin, commentait les propos du chef de l’Etat, alors en déplacement sur l’île de Sein, qui avait notamment raillé la proposition du Nouveau Front Populaire concernant le droit des personnes transgenres.

"La procédure en cas de squat est accélérée"

3/7
"La procédure en cas de squat est accélérée"

"Attention Eric Ciotti, depuis 1 an grâce à la loi Kasbarian, la procédure en cas de squat est accélérée" a plaisanté Le ministre du Logement, auteur d’une loi régulant l’occupation illégale de logements, dite “loi anti-squat” s’exprimait sur X après la séquence au cours de laquelle Eric Ciotti s’est enfermé au siège de son parti après son ralliement au RN et alors que le bureau politique de LR souhaitait l’en exclure. 

"“Je n'envisage pas d'être le collaborateur du président de la République”

4/7
"“Je n'envisage pas d'être le collaborateur du président de la République”

Jordan Bardella a indiqué sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews qu’il ne souhaitait pas devenir Premier ministre si le RN n’obtenait pas la majorité absolue des sièges à l’Assemblée nationale. 

“Être le supplétif du RN n'est pas une ambition mais un constat de renoncement"

5/7
“Être le supplétif du RN n'est pas une ambition mais un constat de renoncement"

L’ancien président de la République commentait le choix d’Eric Ciotti de rejoindre le RN, lors d’une interview au JDD parue le 15 juin. 

“C’est un peu mon petit frère”

6/7
“C’est un peu mon petit frère”

En déplacement au Mont Valérien (Haut-de-Seine), le chef de l’Etat a été interpellé parun jeune spectateur qui lui a demandé son avis sur Gabriel Attal. “Est-ce que (...) c’est votre frère”, l’a-t-il interrogé. Ce à quoi Emmanuel Macron a répondu “Ça pourrait être mon petit frère. Je le vis un peu comme ça (...) Mais c’est mon Premier ministre. C’est quelqu’un qui est avec moi depuis le début. C’est un peu mon petit frère.”

"Un très bel attelage"

7/7
"Un très bel attelage"

"Je suggère à Monsieur Hollande de prendre Philippe Poutou comme suppléant, ça fera un très bel attelage",  : c'est ainsi que le garde des Sceaux s'est moqué de l'annonce de la candidature de François Hollande en Corrèze.

Élection présidentielle : les candidats probables pour 2027

Élection présidentielle : les candidats probables pour 2027
Voir un autre diaporama