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Alors que le nouveau ministre de la Justice a pris ses fonctions mercredi après-midi, la droite a ressorti de vieux dossiers pour mettre à mal le successeur de Christiane Taubira.

Ministre est un métier à haut risque, mais ministre de la Justice encore plus. C’est ce qu’est en train de découvrir Jean-Jacques Urvoas, le successeur de Christiane Taubira, qui vient à peine de déballer ses cartons place Vendôme.

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Sur Twitter a ainsi ressurgi un vieux tweet du désormais garde des Sceaux quand il était simple député du Finistère. Dans celui-ci, Jean-Jacques Urvoas s’en prenait au RAID, l’unité d’élite en charge de neutraliser le terroriste Mohamed Merah en mars 2012 alors qu’il était retranché dans un appartement.

Côté Républicains, l’occasion était trop belle de rappeler ce tweet critique, nuancé pourtant quelques minutes après par le principal incriminé, déclarant alors avoir écrit un tweet "malvenu et inadapté au contexte". Parmi ceux qui ont exhumé ce "dossier", Nadine Morano, qui ajoute : "Ça promet…"

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Mais du côté du Front national, c’est un autre "dossier" que l’on tient à rappeler : Jean-Jacques Urvoas est le rapporteur de la loi Renseignement, que le parti de Marine Le Pen, et une partie de la gauche ont vivement critiqué, la jugeant liberticide.

Stéphane Ravier, le sénateur-maire (FN) des Bouches-du-Rhône et Florian Philippot, vice-président du parti, ont tenu à le rappeler, au cas où. "Méfiance", écrit le premier ; "Nous serons très vigilants" renchéri le second.

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