Gouvernement Lecornu : les 6 nouveaux noms qui circulent
Il y a trois semaines, nous vous dévoilions une "préliste" des ministres pressentis pour rester en place dans le futur gouvernement de Sébastien Lecornu, de ceux qui étaient susceptibles d'y rester mais en changeant de poste, et de ceux qui étaient dans doute proches de la sortie. Et d'après les rumeurs publiées par La Dépêche ce matin, nous ne nous sommes que peu égarés.
Pas de changement pour les ministères régaliens ?
Les ministres en charge du régalien ne devraient pas bouger : Bruno Retailleau à l'Intérieur, Gérald Darmanin à la Justice, et Jean-Noël Barrot (dont certains observateurs jugent pourtant le bilan "catastrophique) aux Affaires étrangères. Elisabeth Borne serait aussi maintenue à l'Education nationale, un ministère fondamental (le premier poste de dépenses de l'Etat, et dont l'institution ne peut plus tolérer le manque de stabilité et un changement de patron tous les 6 mois...).
Enfin, c'est là où nous nous sommes trompés, Manuel Valls resterait à l'Outremer, car la situation en Nouvelle-Calédonie, pour laquelle il avait pourtant obtenu la signature d'un accord de toutes les parties, est en train de redevenir explosive. Ce statu quo fait évidemment bondir l'opposition de gauche, de LFI au Parti socialiste. Au Rassemblement national, on fait profil bas... pour le moment.
Des mouvements internes pour certains ministres démissionnaires ?
Là encore, nous évoquions dès le 11 septembre la possibilité de voir Catherine Vautrin, ministre démissionnaire du Travail et de la Santé, être "transférée" aux Armées malgré une forte réticence de l'entourage de Sébastien Lecornu. Mais elle aurait de la concurrence, nous allons le voir, dont celle d'un collègue en place.
Le Premier ministre a d'autres pistes. Surprise, Amélie de Montchalin, ministre chargée du Budget et des Comptes publics, que nous annoncions partante, pourrait être reconduite. Mais un Macroniste avoue à La Dépêche : "Elle incarne le budget Bayrou sur lequel on est tombé. C’est difficile de la garder au même poste." Là aussi, une autre piste prend de l'ampleur.
En attendant la liste définitive du gouvernement Lecornu, qui décidément prend tout son temps malgré l'urgence budgétaire (il a été nommé le 9 septembre par Emmanuel Macron...), voici les six nouveaux noms (dont certains sont inconnus du grand public) qui semblent être en pôle pour remplacer les ministres sortants ou potentiellement sortants, révélés par nos confrères.
Jean-Louis Thiériot : les Armées ?
Jean-Louis Thiériot, membre des Républicains, fut pendant la courte période qu'a duré le gouvernement de Michel Barnier en 2024, ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens Combattants. Son nom est cité pour le reprendre en tant que ministre principal.
Source : La Dépêche
Benjamin Haddad : les Armées ?
Le favori pour reprendre le ministère des Armées serait Benjamin Haddad, membre de Renaissance et actuel ministre démissionnaire de l'Europe nommé par François Bayrou.
Source : La Dépêche
Roland Lescure : l'Economie ?
Ancien ministre Renaissance chargé de l'Industrie en 2022 sous Elisabeth Borne, puis de l'Energie en 2024 sous Gabriel Attal, l'économiste Roland Lescure serait seul en pôle pour remplacer Eric Lombard au ministère de l'Economie, à "Bercy."
Source : La Dépêche
Pierre Cazeneuve : les Relations avec le Parlement ?
Député Renaissance des Hauts-de-Seine, le jeune Pierre Cazeneuve (30 ans) fait partie des trois personnalités citées pour reprendre le poste de ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement.
Source : La Dépêche
Florent Boudié : les Relations avec le Parlement ?
Actuel président de la commission des Lois de l'Assemblée nationale et député de la Gironde, membre d'Ensemble pour la République, Florent Boudié est aussi pressenti pour reprendre le poste de ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement.
Source : La Dépêche
Jean-René Cazeneuve : les Relations avec le Parlement ?
Jean-René Cazeneuve, député Ensemble pour la République du Gers, est aussi pressenti pour reprendre le poste de ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement.
Source : La Dépêche
Bonus : quid de Rachida Dati à la Culture ?
Ministre de la culture démissionnaire appréciée par Emmanuel Macron, Rachida Dati devait vraisemblablement être reconduite. Mais sa mise en examen pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire Renault, en compagnie de Carlos Ghosn pourrait tout remettre en question. Même si elle a obtenu que son procès soit repoussé après les municipales de 2026, en septembre !
Source : Nouvel Obs