
Le profil d’Owen L., principal suspect dans le meurtre de Louise, 11 ans, se précise. Décrit comme un jeune homme violent et difficile à vivre, il évoluait pourtant dans une famille perçue comme "sans...
Lundi, le Figaro révélait que Florian Philippot, l’étoile montante du Front national, était visé par une plainte du Qatar pour diffamation. Celui-ci avait déclaré à plusieurs reprises que l’émirat finançait implicitement le terrorisme et qu’il en existait des preuves.
Depuis, Florian Philippot dit ne pas se sentir en sécurité. Il a donc demandé une protection policière comme cela se fait régulièrement pour des personnalités politiques ou intellectuelles exposées dans la vie publique. Lui-même en avait profité en janvier dernier, après les attentats de Paris.
Cependant, la police ne semble pas avoir pris au sérieux la demande de Florian Philippot puisqu’elle lui a refusé cette protection rapprochée, comme le déclare l’intéressé sur Twitter.
"Climat délétère après fatwa du Qatar, hausse des menaces mais refus de l'Intérieur de m'accorder la moindre protection. A quoi jouent-ils ?"
"Son sentiment d’insécurité est infondé"
Selon le Point, "les services de police n'ont détecté aucune menace réelle ou sérieuse." "Son sentiment d’insécurité est infondé", a déclaré un responsable policier au magazine.
En matière de protection rapprochée, c’est l’Uclat qui s’en charge. Il s’agit d’une unité de coordination antiterroriste. Celle-ci évalue sur une échelle de dangerosité qui va de 1 à 4, le nombre de policiers du service de la protection qui va accompagner la personnalité.
Mécontent de ne pas avoir de protection policière, Florian Philippot a juré de "faire un scandale". "Des journalistes sont protégés sans raison…", a-t-il fait entendre.
Vidéo sur le même thème : "Gueule de bois", la métaphore de Philippot pour décrire le congrès des Républicains