Offrir un cadeau à toute sa famille est parfois compliqué, mais alors à la famille de son conjoint ! Parfois, ça l'est encore plus. La rédaction de Planet.fr vous donne les meilleures et pires idées de cadeaux...
Claude Guéant est dans l’embarras. Depuis quelques jours, l’ancien ministre de l’Intérieur est en effet suspecté d’avoir blanchi de l’argent. La prétendue affaire a été révélée par le Canard Enchaîné qui affirme que la justice s’intéresserait actuellement à l’ancien bras droit du champion de la droite. En cause : un mystérieux virement de 500.000 euros sur l’un de ses comptes bancaires et la découverte à son domicile de factures payées en liquide dont le montant serait compris entre 20.000 et 25.000 euros. Et alors que l’hebdomadaire satirique assure que le parquet de Paris verrait un lien entre ces découvertes et le prétendu financement libyen de la campagne présidentiel de 2007 de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant dément et tente de se défendre.
Guéant dénonce des accusations "déloyales"
"Je n’ai jamais rien blanchi, je ne sais pas comment on fait ça", a ainsi déclaré l’ancien ministre avant d’ajouter : "Ces informations qui sont diffusées me portent préjudice, portent atteinte à mon honneur, me peinent, c’est déloyal". Déplorant que le secret de l’instruction soit "de plus en plus souvent bafoué", il a poursuivi en expliquant que le demi-million d’euros versé sur son compte depuis l’étranger correspondait à une "transaction privée". "J’avais fait l’acquisition il y a une vingtaine d’années de deux tableaux hollandais qui représentaient des bateaux dans la tempête, et je les ai vendus en 2008", a justifié l’ancien membre du gouvernement. Et d’ajouter que l’acheteur de ces œuvres serait "un confrère" avocat "malaisien". Concernant les factures trouvées lors d’une perquisition, il a invoqué des "prime de cabinet, réglées en espèces".
De son côté, le président François Hollande a préféré ne pas commenter l’affaire. "Il n'y aura pas d'impunité en France. La justice travaillera en toute indépendance et jusqu'au bout", a-t-il simplement annoncé. Roselyne Bachelot, ancienne collègue de Claude Guéant au gouvernement, a, quant à elle, lâché : "Soit c’est un voleur, soit c’est un menteur".