Après plus de 5 ans de travaux, la cathédrale la plus célèbre du monde va rouvrir ses portes au public. Dès le 8 décembre, elle sera à nouveau accessible aux visiteurs, mais pas dans n'importe quelles...
Anne Hidalgo a choisi de tout balancer. Mardi dans une lettre ouverte adressée à Philippe Pemezec, le maire LR du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), l’édile de PS de Paris a raconté ce qui lui était arrivé samedi dernier. Selon ce qu’elle rapporte dans sa missive, les faits se seraient déroulés lors du lancement du chantier du Grand Paris Express, à Clamart. Là, et alors qu’elle était entourée de plusieurs de ces homologues, Philippe Pemezec aurait lancé à la cantonade : "Qu’est-ce qu’ils ont tous à se précipiter autour d’elle, tous ces mecs ? Ils sont comme ‘un tel’, à vouloir se faire tailler des pipes par Hidalgo !". On ignore qui se cache derrière le "un tel" évoqué par l’auteur de ses propos, Anne Hidalgo ayant préféré ne pas citer son nom.
A lire aussi –EN IMAGES Les femmes politiques préférées des Français
Des propos vivement condamnés par la maire de Paris qui évoque du "sexisme ordinaire". Assurant qu’elle a d’abord fait confirmer les propos du maire du Plessis-Robinson par des témoins de la scène, l’édile explique également qu’elle ne "désespère pas de recevoir des excuses".
Philippe Pemezec accuse Anne Hidalgo de « profiter » de cette affaireMais si Philippe Pemezec a rapidement répondu à cette lettre en en postant une à son tour, il n’a en revanche formulé aucune excuse. En effet, s’il ne nie pas les propos qui lui sont prêtés, le maire LP pointe une initiative "calculée" de la part d’Anne Hidalgo. Selon lui, la publication de sa lettre aurat un lien avec la possible candidature de son mari, Jean-Marc Germain, aux prochaines élections législatives. Une candidature qui n’a pas encore été annoncée mais qui, si c’était le cas, le ferait affronter le maire du Plessis-Robinson. La maire de Paris tente de "profiter" de cette affaire, a ainsi dénoncé ce dernier.