"C'était un piège" : Daniel Ducruet livre sa vérité sur ces clichés qui ont brisé son mariage avec Stéphanie de Monaco

La scène, immortalisée par des clichés volés, est entrée dans l'histoire des grands scandales du Gotha. Daniel Ducruet, alors époux de Stéphanie de Monaco, photographié dans une situation des plus compromettantes avec une strip-teaseuse au bord d'une piscine. Ce qui fut longtemps résumé à une simple infidélité est aujourd'hui réécrit par le principal intéressé. Dans des confidences sans fard, il livre sa vérité sur ce qu’il qualifie de "pure mise en scène" destinée à le détruire. Ces nouvelles révélations de Daniel Ducruet sur le complot de 1996 jettent une lumière crue sur une affaire qui, un an seulement après leur mariage, a fait voler en éclats son union avec la princesse. Il décrit une manipulation dont il n'aurait été que le pion.

Daniel Ducruet affirme avoir été "piégé" 

L’histoire, selon Daniel Ducruet, débute le 5 août 1996. Sollicité par une connaissance de son écurie automobile, il accepte de se rendre dans une villa à Villefranche-sur-Mer. Sur place, il rencontre une certaine Fili Houteman qui est dans la piscine avec une amie.

C’est là que le piège se serait refermé. Dans l'émission Volta Bueno, il affirme que le vin qu’on lui a servi n’était pas anodin. "Dans le vin il y avait des substances", confie-t-il, expliquant s'être retrouvé dans un "état second, absent à lui-même", le rendant totalement vulnérable. La thèse selon laquelle Daniel Ducruet a été drogué avant le scandale est au cœur de son récit. Pendant ce temps, caché non loin, le paparazzi belge Stéphane de Lisiecki n'avait plus qu'à "déclencher son appareil".

Quel a été le rôle de la strip-teaseuse Fili Houteman ?

La pièce maîtresse de ce qu'il qualifie de guet-apens n'est autre que Fili Houteman, aussi connue sous le nom de Muriel De Mol-Houteman. Auréolée de son titre de "Miss Belgique seins nus 1995", elle est la femme avec qui Daniel Ducruet est photographié. Son implication ne fait aucun doute pour la justice, qui la jugera des années plus tard.

En 2000, le tribunal correctionnel de Nice conclura à une "atteinte à l'intimité de la vie privée". La justice reconnaîtra ainsi le rôle de Fili Houteman, complice de l'atteinte à la vie privée, en la condamnant à six mois de prison avec sursis. Le photographe Stéphane de Lisiecki, qui aurait empoché près de 430 000 euros pour ses clichés, écopera quant à lui d'un an avec sursis. Si les exécutants ont été condamnés, la question de savoir qui a piégé Daniel Ducruet en 1996 en tirant les ficelles reste en suspens.

Quelle a été la véritable fin de son histoire avec Stéphanie ?

Conscient de la gravité de la situation, Daniel Ducruet raconte avoir tout avoué à sa femme dès son retour au palais. "Quand je suis rentré j'ai tout raconté à Stéphanie le soir même", explique-t-il. Selon lui, la princesse "s'est mise à pleurer" mais "on n'a pas parlé de séparation pas à ce moment-là". Le lendemain, un appel anonyme le glace : "tu t'es bien amusé maintenant tu es mort". Il tente alors le tout pour le tout, contactant un "journal italien" pour racheter les négatifs. En vain. La presse nie les posséder, avant de les publier trois jours plus tard.

Les conséquences du piège sur le mariage de Stéphanie de Monaco sont immédiates et fatales. Le divorce est prononcé, scellant la fin d'une romance qui avait bousculé le Rocher. Avec amertume, Daniel Ducruet confie : "Peut-être que Stéphanie et moi aurions divorcé malgré tout [...] mais à ce moment-là nous étions amoureux et l'histoire n'était pas censée se terminer comme ça". Son combat judiciaire n'était pas pour l'argent, mais pour rétablir une vérité et que l'on reconnaisse : "Oui vous avez été piégé". Malgré le scandale, le couple a su préserver des liens solides pour leurs deux enfants, Louis et Pauline, apparaissant unis, notamment lors du mariage de leur fils en 2019.