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L'Yonne et la Haute-Marne restent placées ce lundi matin en vigilance orange: 60 à 80 cm d'eau supplémentaires sont attendus par endroit durant la journée. En Côte d'Or en revanche, l'Ouche a amorcé sa décrue.

© abacapressLes départements de l’Yonne et de la Haute-Marne restent encore placés en vigilance orange ce lundi. Les services de Météo France prévoient par endroit une nouvelle montée des eaux, entre 60 et 80 centimètres d’eau d’après les spécialistes. C’est le cas de l’Armançon, du Serein et de la Marne. Du côté de Dijon, en revanche, la situation s’améliore au fil des heures, la rivière ayant commencé sa décrue.

Situation critique dans l'Yonne et la Haute-Marne
C’est dans l’Yonne, du côté des villes de Chablis et de Tonnerre, où 40 personnes ont dû quitter leurs foyers, que la situation est la plus critique. Vingt personnes ont dû être mises en sécurité dans ce secteur, parmi elles, cinq touristes italiens restés bloqués sur un bateau. La dernière fois que la région connu de telles inondations, c’était en 2001.

En Haute-Marne, la montée des eaux a surtout touchée Joinville. Les crues se décalent désormais vers Saint-Dizier mais sont ralenties par "le lac du Der, situé en amont de Saint-Dizier qui devrait absorber le trop-plein d'eau et limiter les effets de la crue" a indiqué la préfecture.

Dijon : la décrue amorcée
En Côte d’Or, la crue de l’Ouche qui frappe le secteur depuis vendredi soir est en lente résorption. A Dijon, et dans ses environs, la décrue fut aussi rapide et impressionnante que la montée des eaux. Selon la préfecture, le niveau de l’eau dans les habitations aurait baissé de 60 à 70 centimètres ces dernières heures. Cependant, en aval, 200 à 300 maisons sont encore inondées, et les dégâts causés sont importants. Sébastien Humbert, le directeur de cabinet du préfet de la Côte-d'Or a confié à l’AFP être fier de l’efficacité des secours et des pompiers des alentours venus aider leurs voisins. Il se félicite également qu’il n’y ait aucun « naufragé des inondations », même s’il note que des centaines de personnes qui ont été mises en sécurité sont aujourd’hui « fatiguées et stressées.»