Avez-vous vécu l'un des 10 étés les plus chauds connus en France ?

Météo-France a élaboré trois scénarios pour les mois de juin, juillet et août 2025. Au vu des températures des derniers jours sur tout le territoire, on pourrait miser une pièce sur le premier : il y aurait 50 % de chances qu'elles soient plus chaudes que les normales de saison (60 % en Corse). Les chances qu'elles soient conformes à un été "traditionnel" sont de 30 % (idem en Corse), plus froides de 20% (10 % sur l'île de beauté). Mais comme évoqué, avec 37°C prévus samedi 21 juin à Paris, le suspense a peut-être déjà pris fin. On se dirigerait bien vers une saison marquée par des épisodes de canicule. Cependant, la météo n'est pas une science exacte, comme chacun sait, et à la question "Peut-on déjà dire que l'été sera caniculaire ?", la réponse de l'organisme de service public est "non" ! 

Un "scénario plus prononcé sur le bassin Méditerranéen ?"

C'est donc le sud-est du pays qui risque de souffrir de la chaleur (la Corse pourrait être plus sévèrement touchée), ce qui ne veut pas dire que les températures battront pour autant des records, rappelle Météo-France : ces projections n’impliquent "pas nécessairement la survenue de vagues de chaleur ou de canicules. Les tendances climatiques à trois mois ne donnent pas d'information sur la possibilité de dépasser des valeurs inédites sur la saison à venir. Un scénario plus chaud que la normale porte sur la moyenne du trimestre juin-juillet-août et ne peut donc pas être systématiquement associé à des records chauds."

Des précipitations plus abondantes après les fortes chaleurs ?

Il n'est pas du tout certain que les fortes chaleurs attendues entraînent de fortes précipitations cet été comme de gros orages. "La prévisibilité est très limitée pour ce trimestre" Indique Météo-France. Autrement dit, il pourrait tout aussi bien tomber des cordes continuellement... Il n'est tout simplement pas encore possible cette fois plusieurs scénarios. Un seul se détache, là encore pour tout le pays : 33 % de chances qu'il pleuve plus que la normale, 33 % de chances qu'il pleuve autant que lors d'un été "traditionnel" et 33% qu'il pleuve moins. Ceux qui partent en Bretagne peuvent être sereins.

Le réchauffement climatique : réalité ou simple théorie écologiste ?

Entre autre autres données, chaque année qui passe étant désormais considérée comme la plus chaude depuis que l'on mesure les températures dans le monde entier, il faut savoir qu'en France, depuis 1900, les 10 étés les plus chauds l'ont été ces 22 dernières années (ce qui ne veut pas forcément dire qu'il y eu canicule). Cela prouve par les faits que ce réchauffement est bien là et il va durer.  Météo-France : 

• "depuis le milieu des années 1980, les records chauds sont systématiquement plus nombreux que les records froids" ;
• "depuis le début du XXI^e siècle, on a observé en moyenne deux fois plus de records chauds que la normale mais quatre fois moins de records froids."

L'été 1976, dont on rabâché les oreilles de votre serviteur, est donc loin derrière nous. Et m'on sait désormais que d'ici 2100, des températures de 50°C l'été pourraient devenir la norme. Et vous, où étiez-vous, vous rappelez-vous de ce que vous faisiez entre 2003 et 2024 ?