
Ce vendredi 14 mars, Météo France a placé 30 départements en vigilance pour neige-verglas dont 3 départements en alerte orange. Découvrez-les au sein de notre diaporama.
Que ce soit pour minimiser les droits de succession ou pour léguer une partie ou la totalité de son patrimoine à une ou plusieurs personnes, il est judicieux d’anticiper. "Il peut être intéressant, lorsque la consistance du patrimoine le permet, de faire bénéficier les enfants du régime des donations en franchise de droit", nous indique Vincent Le Coq, ancien avocat et cofondateur de la platefome Ma Succession en ligne.
Préparer une transmission de son vivant permet en effet d'avantager un héritier ou un tiers à sa succession, en lui transmettant tout ou partie de son patrimoine. Et ce, via un testament authentique (effectué devant notaires et/ou témoins), olographe (écrit et signé par lui-même), ou mystique (écrit dans le plus grand secret, transmis au notaire clos, cacheté et scellé). Ce dernier permet différents types de legs : la donation universelle ou la succession partage. En effet, "il convient ici de distinguer deux situations, selon qu’il existe ou non, des héritiers réservataires. Dans l’affirmative, la liberté est cantonnée à la quotité disponible. En l’absence d’héritier réservataire, il n’y a pas d’obstacle de principe à une donation universelle", explique l’ancien notaire.
Quand il n'a pas de descendant, le disposant a la possibilité de léguer la totalité de son patrimoine à sa guise.
Il permet au testateur de léguer la quotité disponible, en prenant le soin de respecter la part légalement destinée à ses héritiers réservataires.
Comme le note Ooreka, "il permet de léguer un ou plusieurs biens particuliers ou identifiables".
Quelle est alors la solution la plus adaptée pour une donation universelle ?
"Si l’on suppose l’absence d’héritier réservataire, la solution du legs universel est parfaitement adaptée", nous précise l’expert.
Par ce biais, le testateur transmet l’ensemble de son patrimoine à la personne de son choix. Notons toutefois qu’en contrepartie, le légataire universel se doit de régler les éventuelles dettes de la succession, à proportion de ce qu'il reçoit.
Notons par ailleurs qu’il est coutume d’évoquer la donation universelle entre époux. Or, cette notion n'existe pas de manière légale.
Qu’en est-il alors de a donation au dernier vivant ? Constitue-t-elle une exception ?
Les époux souhaitant se protéger en transmettant l'intégralité de leur patrimoine au dernier vivant doivent établir soit :
"En présence d’un enfant non commun, le Code civil prévoit que le conjoint survivant hérite du quart en pleine propriété sans possibilité de choix. La donation au dernier vivant permet d’accorder un usufruit. Dans la mesure où il existe de plus en plus de familles recomposées, il est permis d’augurer que la donation au dernier vivant sera de plus en plus répandue", note Vincent Le Coq.