Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
L'épidémie de coronavirus CoVid-19 aura prélevé un lourd tribut aux Françaises et aux Français. Les plus âgés d'entre nous, comme les retraités, font d'ailleurs partie des profils les plus vulnérables et ont payé particulièrement cher.
Sur le plan financier, cependant, ils ne figurent pas parmi les principales victimes de la pandémie qui frappe le pays depuis plusieurs mois désormais. Au contraire : parce qu'ils ne risquent pas de se faire licencier, leurs émoluments n'ont pas été mis en danger par la maladie et ils n'ont pas eu à souffrir du chômage partiel. Pourtant, comme d'autres, ils devraient profiter du plan de relance prévu par le gouvernement et des diverses aides à la consommation décidées par l'exécutif.
Non, force est de constater que ce sont les actifs et les entreprises qui, sur le plan financier encore une fois, ont le plus souffert - et continuent à souffrir - de la crise sanitaire. De toute évidence, cela ne risque pas de s'arranger.
Pourquoi la CoVid pourrait amputer votre pension future ?
La réduction de l'activité économique pourrait avoir des impacts de longs terme et, mécaniquement, baisser le niveau de retraite future des Françaises et des Français qui travaillent encore aujourd'hui. Explications.
Quel est l'impact de l'épidémie sur votre retraite à venir ?
Tout est lié au plafond annuel de la Sécurité sociale qui, en 2021, ne devrait pas changer indique Capital. De prime abord, ce postulat peut sembler anecdotique, mais en réalité il est primordial : c'est sur la base de son montant qu'est calculé le montant total qu'il est possible de cotiser. Il s'agit donc d'une référence indispensable au calcul de la somme de votre future pension de retraite, mais pas que. C'est lui aussi qui permet de déterminer combien une journée de congé maternité - ou d'arrêt de travail à la suite d'un accident professionnel - est rémunérée…
En mettant un stop net à l'activité économique, l'épidémie de coronavirus CoVid-19 a drastiquement réduit le salaire moyen par tête (SMPT). Or, c'est sur la base de ce dernier qu'est actualisé, chaque année, le plafond annuel de la Sécurité sociale.
En 2020, le SMPT a baissé, apprend-on à la lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), indique encore une fois Capital. "Compte tenu de cette situation particulière, la précision d'évolution du SMPT pour 2020 est négative à 4,1%", est-il écrit.
Sa baisse entraîne théoriquement une régression du plafond annuel précédemment évoqué. Et ne permet pas aux contribuables de cotiser autant qu'ils auraient dû le pouvoir…
Quelle solution envisage l'exécutif ?
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) anticipe ce problème dans son article 12, note Capital. C'est pourquoi il propose l'ajout d'une condition supplémentaire visant à la fixation officiel du plafond annuel de la Sécurité sociale.
Ce dernier pourrait en effet être gelé en 2021, de sorte à ne pas entraîner une régression qui coûterait cher aux futurs retraités.
Un "moindre mal" commente le magazine spécialisé, qui rappelle tout de même que le Parlement étudiera le texte en octobre. Et qu'il lui est aussi possible de l'augmenter s'il le désire...